Cameroun – Élection du nouveau Maire de la commune de Bangangté : Le difficile parachutage de Niat Éric.


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  • 10 mai 2021

Malgré toutes les tractations mafieuses orchestrées depuis 2 mai 2021, Niat Éric, le fils du président du sénat, ne pourra malheureusement pas être élu maire de la commune de Bangangté. Voici en exclusivité les raisons de son échec mémorable.

Jamais le comité central du Rdpc n’acceptera pareil confusion, entre l’État et le parti. Comme veut le faire croire officiellement certains analphabètes politiques du département du Ndé, face à leur cuisante défaite. En ce sens que, si le Rdpc refuse l’élection en plénière, lors de la troisième convocation de la session de plein droit du conseil municipal de Bangangté, entre madame Nana Évelyne et son fils Niat Éric, sous le chantage financier de l’un des candidats malheureux, l’opinion publique, nationale et internationale, comprendra de façon aussi flagrante que, les textes du Rdpc sont vraisemblablement au dessus des lois et règlements de la République du Cameroun, en la matière. Car le Préfet du département du Ndé, Ernest Ewango Budu, avait déjà publiquement enregistré ces deux candidatures déclarées le 6 mai 2021. Car, du moment où les deux candidatures sont enregistrées, il doit incontestablement avoir une élection. Si tant-il s’agit encore là d’une véritable démocratie. A cet effet, les conseillers municipaux exigent mordicus des élections démocratiques, encadrées par les lois de la Républiqueépublique. D’autant plus que, la positions de tous les 04 adjoints au maire de cette commune est bien clair. Ils ont catégoriquement tournés le dos à Éric Niat. Comment vouloir donc imposer un maire, alors que ses adjoints refusent de travailler avec lui ? Incroyable mais vrai. En dehors des 04 adjoints au maire, le Président du groupe communal Rdpc, le bureau d’âge du conseil municipal ( le plus âgé et le plus jeune), les présidents des commissions communales et plus de 24 autres conseillers municipaux, ne soutiennent pas la candidature de Niat Éric. Entre temps, les populations demanderont des comptes à leurs conseillers municipaux qu’ils ont élus le 9 février 2020. A travers cette corruption morale et ce trafic d’influence, la quasi-majorité des conseillers municipaux, soucieux de la paix et de la stabilité du RDPC dans l’arrondissement de Bangangté, disent non aux émissaires du comité central du Rdpc, Ndjankou Lamaire et Clobert Tchatat, avec le refus catégorique de la candidature de Niat Éric, à la tête de leur exécutif communal.
Pire encore, il est important de relever pour la gouverne de l’opinion que, l’arrondissement de Bangangté compte 7 groupements. Et, le groupement Bangangté a lui seul a déjà 2 représentants dans l’exécutif communal, sur les 5 postes à pourvoir (maire + 4 adjoints). Et par simple analyse politique logique, si par hypothèse, Éric Niat devenait maire, le groupement Bangangté à lui seul aura 3 représentants sur les 5 postes, au sein de l’exécutif communal. Ce qui est une injustice, une violation des équilibres sociologiques, inacceptables par les autres 6 groupements, qui se sentiront véritablement lésés.
Surtout que, le mandat en cour étant celui de Bamena, assuré par le feu Dr Jonas Kouamouo, son remplacement par un autre Bamena, dans l’exécutif est absolu et ferait l’unanimité, selon les résolutions solennelles des monarques du Ndé, en présence des conseillers municipaux. Car, il faut honorer la mémoire de défunt maire, Dr Jonas Kouamouo, pour ses nobles et loyaux services rendus dans l’arrondissement de Bangangté.
Et a bien regarder cette situation, Éric Niat, n’a pas de résidence à Bangangté. Il habite chez son père. Il est encore célibataire. Il n’a jamais été marié. Il est donc reconnu par tous les Bangangté comme un fils à papa. Puisque dans la cosmogonie bantou en général et particulièrement chez les bamiléké, un homme qui n’est pas marié, qui n’a pas construit de maison de ses propres moyens, est un irresponsable, qui n’a pas droit de citer dans le grand conseil traditionnel des hommes du village. Comment peut-on donc prétendre confier toute une commune, comme celle Bangangté, à un homme irresponsable comme Niat Éric, un fils à papa ?

Même si, suivant les aveux de certains conseillers municipaux, ils reconnaissent avoir bel et bien pris l’argent de Niat Éric, pour les primaires du 2 mai 2021, certainement avec la complicité des mandataires du comité central. Mais, ils savaient parfaitement, selon certains témoignages, qu’ils n’allaient pas le voter le lendemain, lors de la session de plein droit du 3 mai 2021, devant le préfet du département du Ndé. Il s’agissait donc là d’une haute feymania politique que ces conseillers municipaux avaient réservés à Niat Éric. Comme dans un film western, où l’acteur meurt dans son propre scénario. C’est aussi ça la politique sous les tropique.
Même au sein du Rdpc, le CV et le parcours de Niat Éric est pratiquement celui d’un débutant politique. Il n’a même pas eu à présider un comité de base, ni une sous-section, à son actif. Face à présidente Évelyne Nana, son curriculum vitæ presque vide, ne limiterai jamais en faveur de son investiture. Soyons sérieux.
Après toutes ces révélations, il est pratiquement impossible à Niat Éric, de travailler comme maire à Bangangté. Et le Comité central le sais très bien. Éric Niat, ne peut donc pas réussir à gérer une mairie où, aucun de ses adjoint ne veut travailler avec lui. Surtout que, pour rappel mémoire, l’élection municipale est un scrutin de liste. Et ladite liste doit restée solidaire au bilan escompté durant le mandat en question. Il ne faudrait jamais l’oublier.

Samuel Bondjock

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