C’est le 30 août 2022 à Yaoundé, que s’est ouvert l’atelier de restitution et d’échanges relatifs aux insuffisances en matière d’accès aux services VIH/Sida et l’impact de la mise en place des mesures barrières pour la femme et la jeune fille vivants avec le VIH/SIDA.
C’est dans le but d’alerter sur l’impact de la baisse des financements alloués aux programmes dédiés aux VIH/Sida, que ce programme se tient en réalité.
Avec l’objectif général de présenter les résultats de fin de projet et d’adresser un plaidoyer aux parties prenantes. Ce travail effectué sous la conduite de Robert Carr fund, de l’organisation mondiale de la santé (OMS), avec l’appui des réseaux communautaires déjà financés (RCF), reposait sur quatre piliers que sont, les forces et les influences du réseau, l’accès aux services, l’évaluation des droits de l’homme et la responsabilité en termes de ressource.
De manière concrète, il s’agit de mobiliser, de soutenir et d’améliorer le suivi communautaire en ce qui concerne les services de soins de santé, notamment chez les femmes et jeunes filles.
De rendre responsable les gouvernants, dans la gestion des ressources et la surveillance des mécanismes standards et internes, en développant en même temps, l’apprentissage et l’innovation.
Pour y parvenir, 3 pays sur 6 à savoir le Gabon, la République Centrafricaine et le Cameroun, ont reçu une dotation exceptionnelle pour l’implémentation et le suivi de ce projet.
Durant ce processus, 100 femmes ont été formées dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que dans le télétravail. Au Cameroun par exemple, ce projet est porté par ICWCA, coordonné par Madame AKABE, qui, selon elle : « Il s’agit de rendre compte de l’état d’avancement de la prise en charge des bonnes pratiques face aux multiples crises qui n’épargnent pas le Cameroun. D’où l’importance de sensibiliser les parties prenantes et les médias, afin de porter plus haut la voix de ces femmes et de ces jeunes filles vivant avec le VIH ».
Pour le Dr Ronaldo, de ONU-SIDA : « Il est satisfaisant que les bénéficiaires du projet soient là pour apprécier les résultats issus du travail fait, afin de permettre au Cameroun, d’ici 2030, d’être parmis les pays qui auront mis fin à la pandémie du VIH/Sida ».
Le projet qui court vers son terme a regroupé plusieurs départements ministériels, parmis lesquels, l’administration territoriale, la promotion de la femme et la famille et par ailleurs celui de la santé publique.
Gervais Fredy MEMANA
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