Cameroun – Emia 38e promotion d’Élèves-Officiers: Guerriers de coeur et amoureux de la patrie


  • editeur
  • 28 février 2021

Des guerriers forgés dans le moule de la Force et de l’Honneur, des hommes de paix nés sous la bannière de la Paix et de l’Unité. Ainsi se présente la 38e promotion d’élèves-officiers d’active de l’Ecole Militaire Interarmées de Yaoundé, au lendemain de ce vendredi 26 février de l’an 2021, jour d’accession à l’épaulette.
Filles et garçons de toutes les strates de notre société au départ, ces désormais jeunes officiers de l’armée camerounaise, sont issus de toutes les circonscriptions administratives que compte notre pays. Partis chacun de sa contrée, ils se seront rejoints sous l’étendard de la République, appelés par un noble idéal communément partagé, à savoir la sécurité du territoire et le bien-être de leurs compatriotes, idéal qui se situe bien au-delà du seul attachement charnel à la terre de leurs pères.
Au fil de la formation suivie, ils seront aguerris à l’agressivité de la tactique, et la délicatesse du maniement des armes. L’inévitable et indispensable émotivité devant les dangers encourus, les pérégrinations à travers les aires forestière, montagneuse et sahélienne du Cameroun, les auront aidés à agréger leurs diversités ethnoculturelles, au point d’en faire un incassable ciment de solidarité. Pour la paix de ce pays, pour l’unité et la liberté de son peuple, ils ont appris à rendre l’impossible, possible.
Pourtant, le bagage intellectuel dont ils sont nantis les qualifiait pour des métiers moins contraignants et autrement plus lucratifs. Mais aux facilités et commodités d’une carrière dans les bureaux du monde civil, ils ont préféré les rudesses constamment renouvelées du métier de soldat, soumis à l’imprévisibilité de l’ennemi, aux mouvements du terrain, aux brusqueries des intempéries, sans qu’aucun de ces aléas ne serve d’excuse à quelqu’infime variation du cap de la mission.
En acceptant les difficultés d’une formation loin d’être parvenue à son terme, en se prédisposant aux vicissitudes d’une carrière toute de servitudes, et parfaitement conscients de la probabilité du sacrifice de soi, nos meneurs d’hommes à présent sur le terrain de l’action, se donnent en exemples à la jeunesse, comme des patriotes énergiques quoique sobres, des humanistes prêts à pousser l’altruisme jusqu’à l’abnégation, des bâtisseurs animés d’un esprit de novation.
Tout à l’opposé des contre-modèles proposés par les creuses rodomontades d’un activisme artificieux, poltron et essentiellement tapageur.

A l’heure de l’évanescence des relations humaines de plus en plus marquées par la superficialité qu’autorisent les nouveaux horizons de la virtualité, nos jeunes officiers, guerriers intrépides, demeurent des hommes qui s’épanouissent dans les joyeuses effusions de la fraternité humaine, bien loin des égoïstes jouissances d’un individualisme hédoniste et matérialiste.
Aux côtés de leurs frères d’armes de tous les rangs et grades, nos jeunes officiers de la Promotion ‘‘Paix et Unité’’ de l’Ecole Militaire Interarmées, vont désormais éprouver la force de leur engagement, en continuation de l’œuvre émancipatrice du Cameroun.

Bon vent à cette jeunesse fière et joyeuse,
Bon vent à cette jeunesse engagée,
Bon vent à cette jeunesse déterminée,
Bon vent à la paix et l’unité sous le ciel béni du Cameroun.

Éditorial du 27 février 2021 du capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo, chef de Division de la communication/ Mindef

Commentaires sur Facebook


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rester connecter

Inscrivez-vous à notre Newsletter pour recevoir les nouvelles articles par mail !