Cameroun – Réseau international des princesses et reines-mères (RIPREM) : La marraine et fondatrice Célestine Ketcha Courtès apprécie les avancées.
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- 13 décembre 2022
La marraine, guide éclairée et fondatrice du Riprem, la reine des reines-mères des cours royales du Ndé, Menchiagrup Célestine Ketcha Courtès, livre en exclusivité son sentiment face à la presse nationale et internationale, au terme de cette assemblée ordinaire du 8 décembre 2022, qui a opéré la transformation du Réseau international des princesses et reines-mères (Riprem), en une ONG de développement durable.
« Nous avons le sentiment d’un bilan élogieux. Un bilan qui permet au reines-mères, ainsi qu’aux partenaires, d’investir plus de 625 millions de FCFA, pour le bien des femmes et des enfants des 13 chefferies supérieures du département du Ndé. C’est également sans compter l’investissement dans le volet assistance. C’est donc un sentiment de satisfaction et surtout de reconnaissance à l’endroit de toutes ces reines-mères, membres du Riprem, qui ont pris l’engagement avec leurs modestes moyens, aux côtés des partenaires comme D.A. Planète de Ségolène Royale, ou encore l’AIMF de Anne Hidalgo, nous pouvons citer également l’OMS, pour cet accompagnement de la politique du Chef de l’Etat, notamment dans des projets d’énergies vertes, c’est-à-dire pour l’atteinte des accords de Paris que le président de la République, Paul Biya, a signé avait signé lors de la COP21. Cette dynamique voudrait donc que nous mettions en place des projets d’éclairage solaire, pour adresser les problèmes de changements climatiques, en soulageant également les charges de nos chefferies traditionnelles, en matière d’électricité. C’est économies réalisées par nos monarques, permettront alors d’assurer la scolarité des jeunes filles de la cour royale, conformément à l’ODD5 qui prône la parité hommes femmes.
Nous sommes également très heureux de constater que le Riprem est en train d’opérer sa mutation vers une ONG de développement. Ce qui va ouvrir son champ d’action sur la région et sur le Cameroun, avec une nécessité d’élargir le panel des partenaires, pour beaucoup plus de financements. Nous souhaitons vivement que plusieurs autres associations camerounaises puissent injecter autant de financements et de projets aussi futuristes, pour accompagner la vision du chef de l’Etat axée sur l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. A travers la présence parmi nous du représentant personnel de monsieur le gouverneur de la région de l’Ouest, nous sommes très heureuses de constater que cette vision du Riprem est partagée par les autorités administratives et traditionnelles du département du Ndé et de la région de l’Ouest en général. Il faut dire que depuis la création du Riprem en 2017, nous avons toujours bénéficiés de l’accompagnement de la première dame du Cameroun, Chantal Biya, qui est par ailleurs notre présidente d’honneur au Riprem. Et suivant le très haut accord du président de la République, Paul Biya, nous avons lancé déjà le projet « sur la route des chefferies », avec notamment la construction et la réception de 5 champs solaires dans 5 chefferies supérieures, sur les 13 que compte le département du Ndé. Et dans notre plan d’action 2023, nous allons poursuivre ce projet avec la construction de 5 autres champs solaires, pour l’autonomisation en énergie électrique de nos cours royales. Le Riprem pilote également un autre projet d’encadrement et d’accompagnement des enfants surdoués, qui sont parfois mal considérés dans notre environnement culturel. L’autonomisation de la femme restera à jamais notre cheval de batail au Riprem. Autant de projets qui nécessitent des financements importants qu’une simple association serait incapable de lever auprès des partenaires, d’où l’urgence de passer au statut d’ONG. Désormais le Riprem disposera d’une bonne marge de manœuvre pour piloter ses projets, avec beaucoup plus d’efficacité sur le terrain ».
Propos recueillis par Samuel Bondjock
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