À la veille de la mise en circulation officielle de la phase 1 de l’autoroute Douala – Yaoundé, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a procédé ce mercredi 25 Octobre 2023 au lancement d’une campagne permanente d’information et de sensibilisation des usagers et des populations riveraines.
Sous la réalisation de l’entreprise chinoise CFHEC, le tronçon de l’autoroute Douala – Yaoundé, construit sur 60 kilomètres , avec une plateforme de 33,5 mètres, quittant de Yaoundé jusqu’à Boumnyébel, nécessite des informations préalables avant sa mise en service. L’objectif principal de cette vaste campagne de sensibilisation lancée ce 25 Octobre 2023 est de réduire au maximum les accidents de circulation d’une part ; et d’éradiquer les traumatismes liés à l’utilisation de cette autoroute d’autre part. Car il s’agit en effet d’une importante infrastructure qui permet de relier les 04 grands pôles du Cameroun que sont, Douala, Yaoundé, Bafoussam et la ville portuaire de Kribi.
Après la visite du chantier des travaux de raccordement, suivie de l’appréciation des installations et des équipements d’exploitation de cette infrastructure, le maître d’ouvrage a tenu une réunion de lancement de la dite campagne de sensibilisation sur le civisme et les bonnes pratiques pour une utilisation optimale de cette autoroute. Une séance d’échanges avec les autorités administratives, municipales, traditionnelles, ouverte aux populations riveraines. Notons que cette infrastructure moderne passe par les communes de Yaoundé 7, de Mbankomo, de Lobo, de Matomb, de Bot Makak, et de Ngo Mapubi. Ces Maires étaient tous présents à cette rencontre avec le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi.
Cette campagne va alors se poursuivre et s’intensifier sur le terrain avec les échanges semi-directe, la communication interpersonnelle, la conception et la diffusion des spots audiovisuels, la production et la distribution des Flyers, la production et la pose des affiches et panneaux, les entretiens avec les riverains le long de l’infrastructure et sur les itinéraires concernées par les voies de raccordement, l’organisation des causeries éducatives au niveau des mairies, des écoles…etc
S’agissant des doléances des populations riveraines, le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi indique que : « La réalisation d’une infrastructure autoroutière n’a pas pour vocation d’accentuer les difficultés des populations, mais plutôt de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie. Il a donc fallut dans le cas de cette campagne de rassurer également les magistrats municipaux qui portent les attentes de leurs populations riveraines par rapport aux mesures d’accompagnement qui sont arrêtées par le gouvernement. Certaines sont déjà exécutés. D’autres suivront, à l’exemple de l’aménagement des voies alternatives. L’autoroute ne pouvant pas être utilisée n’importe comment, il faudrait que les populations riveraines retrouvent une possibilité de circulation, une possibilité de mobilité égale à celle qu’ils avaient avant l’aménagement de cette autoroute. Et ces voies alternatives seront beaucoup plus meilleures. Nous avons commencé déjà à déléguer des ressources à certains maires pour aménager ces voies alternatives. Il est vrai que ces ressources ne sont pas entièrement déléguées, mais le processus va se poursuivre ».
Quant à la réalisation de cet ouvrage, le ministre déclare que : «Nous allons ouvrir cette autoroute Yaoundé – Douala, pour ce qui est de la phase 1, les 60 première kilomètres, à la circulation officiellement dans les tous prochains mois. Les travaux comme vous l’avez noté sont entièrement réalisés. Les travaux de raccordement sont entrain de s’achever. Il restera les équipements d’exploitation de l’autoroute, c’est à dire les équipements de la gare d’Édéa. Les bâtiments sont en train d’être construites. Et dans les prochains mois, comme je l’ai dit, nous aurons tout achevé. »
Pour exprimer sa gratitude, El Hadj Oumarou, le Coordonateur général du BGFT Cameroun precise : « Nous voulons d’abord remercier le gouvernement pour cette grande réalisation. Et comme qui dit merci en redemande, c’est pour cette raison que nous avons intérêt, nous tous, à soutenir la politique du président Paul Biya. Nous lui disons merci. Et merci une fois de plus parce qu’il a su placer des hommes à l’instar du ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, qui est régulièrement sur le terrain pour suivre les très hautes instructions présidentielles. C’est très important parceque quand on a des ministres qui restent seulement dans leurs bureaux, sans descendre sur le terrain, ça ne nous intéresse pas, nous les populations. Nous voulons voir les gens sur le terrain comme nous sommes en train de le voir ici en ce moment.»
Francis Dourdjao
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