Cameroun – 12e édition des Petits déjeuners du C2D : Les journalistes à l’école du Programme d’appui à la gouvernance financière (PAGFI).


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  • 4 août 2024

Ce rendez-vous devenu une tradition pour le programme C2D et la presse camerounaise a eu lieu le mercredi 31 juillet 2024 à l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé, sous le thème : « La contribution du C2D aux réformes des finances publiques à travers le programme d’appui à la gouvernance financière (PAGFI) ».

Depuis son entrée en vigueur au Cameroun en 2015, le Programmes d’appui à la gouvernance financière (PAGFI), a enregistré des succès remarquables, notamment lors des phase 1 et 2 de son implémentation au regard de la présentation détaillée qui a été faite aux professionnels de médias. C’est ainsi qu’avec la collaboration du Ministère camerounais des Finances, le Programme national C2D, partenaire financier du dit projet, a initié dans le cadre de ses traditionnelles petits déjeuners avec la presse, une série d’exposés d’explication et de clarification de cette nouvelle réforme budgétaire aux journalistes venus nombreux s’abreuver à la bonne source. Notamment auprès de la Coordinatrice du PAGFI au ministère des Finances, madame Sophie Boumsong, par ailleurs Chef de la Division de la réforme budgétaire au Ministère des Finances.

Rendu aujourd’hui à la troisième phase de ce Projet d’Appui à la Gouvernance Financière (PAGFI 3), avec un financement supplémentaire d’un peu plus de 4 milliards de FCFA, du Contrat Désendettement et Développement (C2D) de l’État français, avec l’accompagnement technique d’Expertise France, une meilleure compréhension des enjeux techniques, ainsi que de l’opportunité de cette réforme est plus qu’un impératif catégorique pour les Hommes de médias.

Ainsi, la Coordonatrice du PAGFI, Sophie Boumsong, précise aux journalistes que : « Le programme d’appui à la gouvernance financière (PAGFI) a pour but dans un premier volet, d’améliorer la gestion prévisionnelle de la dépense publique et également l’exécution de la qualité de cette dépense publique là. Nous avons également un volet sur l’amélioration de l’information comptable et budgétaire. Parceque si nous n’avons pas une bonne information sur le budget, nous ne pouvons pas faire des bonnes prévisions, nous ne pouvons pas faire une bonne allocation. Nous avons travaillé dans le cadre de ce programme d’appui à la gouvernance financière pendant 4 ans. Ce qui a permis d’obtenir un ensemble d’avancées, notamment sur l’architecture du nouveau compte unique du trésor. Et nous avons été, il faut le rappeler, le seul pays dans la sous-région Afrique centrale, à avoir basculé dans la comptabilité générale en droit constaté. Nous avons également travaillé sur un certain nombre d’éléments qui doivent permettre de consolider ces réformes là. Notamment le contrôle interne comptable ; et également l’amélioration de l’articulation entre les engagements et la gestion de la trésorerie. Cependant, nous avons encore des choses à faire, parce que tout n’a pas été atteint, Notamment parce que le compte unique du trésor n’est pas encore pleinement effectif. Dans le cadre de PAGFI 3, nous devons travailler à rendre effectif ce compte unique, en renforçant l’appropriation par les parties prenantes de ce nouveau modèle qui est quand même innovateur dans tous les pays de la sous-région. Toujours dans le cadre du PAGFI 3, nous avons cette ambition d’optimiser véritablement les systèmes d’informations, parceque lorsqu’on parle de budget, lorsque qu’on parle de comptabilité, celà doit être fait dans des systèmes d’informations suffisamment robuste, pour que l’État lui même puisse maîtriser ses données statistiques, ainsi que ses informations ; et surtout de pouvoir centraliser les informations des autres entités publiques, pour mieux suivre les risques de ces entités là. Nous avons comme ont a pu le dire ici, un nouveau volet cette année, pour couvrir les 04 prochaines années, qui porte sur l’amélioration du pilotage des autres entités publiques que sont les établissements publics et les entreprises publiques. Donc, nous allons véritablement travailler pour améliorer la gouvernance par le ministère des Finances, de ces entités là, en essayant de nous capaciter nous-mêmes à mieux suivre ces entités et à leur donner la place qui est la leur. Parceque nous sommes dans une logique de performance, de suivi contractuel sur là performance avec ces entités ».

Samuel Bondjock.

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