Après trois jours de travaux, le séminaire de mise à jour du Plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures (PNLDAH) s’est achevé le 18 septembre 2024, à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé, sous la Présidence de Monsieur Igor Emmanuel Soya Bissaya, représentant personnel de l’Administrateur Directeur Général de la SNH, Adolphe Moudiki.
Organisé par le Comité de pilotage et de suivi des Pipelines (CPSP), qui est l’organe chargé de la coordination et de l’opérationnalisation du Plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures (PNLDAH), ce séminaire a regroupé toutes les administrations publiques et les acteurs des secteurs pétrolier et parapétrolier, impliqués dans la mise en oeuvre de ce Plan, qui selon plusieurs réformes juridiques et structurelles, ne repond plus aux grands défis actuels de ce secteur d’activité en profonde mutation. D’où l’urgence de sa révision, afin de mieux l’adapter aux nouvelles exigences et contraintes des marchés pétroliers, en y intégrant notamment le volet de la prévention des déversements accidentels d’hydrocarbures, ainsi que l’intervention des nouvelles administrations sectorielles, comme le Ministère de la décentralisation et du développement local (Minddevel), créé entre temps, la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn), ou encore le Bataillon d’intervention rapide (BIR), pour ne citer que celles-là.
Construit autour de 5 ateliers, animés respectivement par Monsieur Zama Michael ; Monsieur Aoudou Joswa, du Ministère de l’Environnement ; le Commandant Lackmata ; Tchuente Gilbert ; et Armand Ambono de la SNH, ce séminaire visait entre autres la prise en compte des nouveaux textes de lois dans la reformulation du PNLDAH ; la redéfinition des shémas d’intervention des différents acteurs, en précisant notamment les missions des différentes administrations concernées ; l’actualisation de la stratégie d’intervention en cas de survenance des sinistres, avec notamment les exercices de simulation pour mieux préparer les équipes ; la révision des zones de sensibilité en offshore, avec la prise en compte des graves risques de pollutions environnementales ; et surtout la prévention des risques de déversements accidentels d’hydrocarbures, en intégrant les moyens pour éviter ces déversements, les alertes maximales en cas de survenance de ces déversements, afin de limiter au maximum les dégâts sur l’environnement.
L’évocation des cas de la catastrophe de Nsam, ainsi que les accidents d’Obobogo et d’Éfoulan à Yaoundé, suites aux déversements d’hydrocarbures, ont permis aux participants de mieux comprendre les enjeux et des opportunités de ce type de séminaire.
Cette cérémonie de clôture, avec restitution des travaux et lecture des recommandations, s’est tenue en présence de Madame Nathalie Moudiki, Chef de la Division juridique de la SNH, par ailleurs Expert du CPSP ; de Monsieur Ignace Naah Ambassa, Superviseur général adjoint de la SNH et Secrétaire permanent du CPSP ; et de Monsieur Magloire Ndozeng, Superviseur général et Conseiller N°1 à la SNH.
Dans les rangs des participants à ce séminaire, on pouvait alors apercevoir les responsables de la Sonara, de Tradex, de Green oil, de Bocom, de Ola energy, de la SCTM, de Addax, de Total Énergies, de la GDC, de Nepturne oil, ou encore de Perenco.
Et du côté des administrations publiques concernées, on notera la présence du Port Autonome de Douala (PAD), du Port Autonome de Kribi (PAK), du BIR, du Ministère des relations extérieures (Minrex), de la Dgsn, du Sed, du Ministère de la communication, du ministre de la décentralisation et du développement local (Minddevel), du Ministère de la justice, ainsi que du ministère de l’Eau et de l’énergie, pour ne citer que celles-ci.
Clôturant les travaux de ce séminaire, le représentant personnel de l’Administrateur Directeur Général, après avoir remercié les participants pour la qualité de leurs contributions respectives dans l’enrichissement et la mise à jour de ce Plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures (PNLDAH), a prescrit que toutes ces recommandations soient transformées en actions pour leurs mises en oeuvre effective. L’objectif ici étant que, ce nouveau Plan national, issu de ces travaux, soit finalisé et validé par toutes les parties prenantes, avant d’être transmis à la présidence de la République pour la signature d’un nouveau Décret présidentiel, pour sa mise en exécution.
Samuel Bondjock
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