Après 13 années de dilatoire, de manipulation, de diffamation et de trafic d’influence, le verdict est enfin tombé, le 3 août 2021, à la cour d’appel de Littoral, Célestin Ketchanga est condamné aux dépends, dans l’affaire Queen Fish, qui l’opposait depuis 2008, à Célestine Ketcha Courtès.
Célestin Ketchanga a eu du mal à quitter la salle d’audience de la cour d’appel du Littoral, ce 3 août 2021, ayant été reconnu coupable de fausse accusations et de diffamation, contre Célestine Ketcha Courtès. Lui qui prétendait être fondateur de la société Queen Fish Cameroun, le tribunal a finalement tranché, il a été démontré que le sénateur suppléant, Ketchanga Célestin, n’a rien investi dans cette société, qu’il a allègrement pillée pendant de nombreuses années.
C’est donc la fin du long et périlleux feuilleton dans lequel la vérité qui vient de triompher, éclaboussera inévitablement plusieurs autres acteurs de l’ombre. Tellement la chaîne de complicité était insoupçonnable.
La cour d’appel du Littoral a donc rétablie, Célestine Ketcha Courtès, dans son honneur, en la déclarant non coupable de toutes les accusations non fondées, portées contre sa personne.
Le dilatoire
Ceux qui connaissent bien Célestin Ketchanga, ne sont pas surpris du dénouement de cette affaire. Un habitué de la mafia, du dilatoire et du trafic d’influence. Allez-y voir l’affaire de son acte de naissance à la commune de Bangangté. En effet, c’est depuis 2008 que Célestin Ketchanga a commencé à initier une série de citations directes contre sa sœur, Célestine Ketcha Courtès, l’accusant de faux en écriture privée et abus de biens sociaux. Des accusations fallacieuses et infondées, qui n’ont jamais été prouvées devant le tribunal, qui a donc purement et simplement acquittée la Reine des Reines-mères de la cour royale de la chefferies supérieure de Bangangté, après 13 années de procédures et de débats contradictoires. Certainement, les Dieux de ses ancêtres ont également milités en sa faveur.
Surtout que, dans son traditionnel dilatoire, Célestin Ketchanga avait commencé par contester le premier verdict du tribunal de première instance du Douala Bonanjo. Il fera donc appel, au niveau de la cour d’Appel du Littoral, puis à la cour suprême, qui va casser l’arrêt de la cour d’Appel, et annuler le premier jugement et ordonner une nouvelle instruction de la cause, pour une juste application de la loi. C’est alors que la cour suprême se rendra compte que plusieurs loi ont été violées et des procédures torpillées, pour entretenir purement et simplement le dilatoire.
Pris dans son propre piège, Célestin Ketchanga, a finalement opté pour des renvois fantaisistes, créant à chaque fois des incidents de procédures, allant même jusqu’à soulever l’incompétence du tribunal à connaître sa propre citation directe qu’il a lui-même déposé. Une situation qui a fortement embarrassés les juges.
A l’issue de cette sentence de la cour d’appel du Littoral, Célestine Ketcha Courtès, salue l’indépendance de la justice camerounaise, dans cette affaire, qui a dit le droit et rien que le droit, pour le triomphe de la vérité.
Samuel Bondjock
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