Cameroun – Biodiversité : Vers une gestion juste et équitable des ressources génétiques (APA).


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  • 17 septembre 2022

Du 15 au 16 septembre 2022, s’est tenu à Yaoundé un atelier de lancement et de validation des études de base du projet APA, sous la houlette du ministre Hele Pierre, de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED).

Le gouvernement de la République du Cameroun, à travers le Minepded, a reçu l’approbation du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), en faveur de l’élaboration du document projet (ProDoc), intitulé « appui à la mise en œuvre, à la recherche et au développement du protocole de Nagoya, sur la chaine de valeur de la biodiversité pour les petits exploitants dans les régions du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord du Cameroun ».

Les travaux y afférents ont démarré le 15 septembre 2022, par la phase protocolaire, présidée par le ministre Hele Pierre.

Et la phase technique, portant sur la présentation des travaux par deux (2) consultants nationaux s’est immédiatement enchaînée.

Les participants à cet atelier sont issus de plusieurs administrations sectorielles à savoir le MINEPDED, le MINRESI, le MINAS, le MINFOF, le secteur privé, les organisations locales de la société et les organisations Non Gouvernementale, impliquées dans ce processus.

L’objectif principal consiste d’une part à harmoniser la connaissance à travers l’appropriation du contenu du projet par l’ensemble des parties prenantes et susciter leur adhésion pour la suite du processus, et d’autres part, examiner et valider les études de base menées par les consultants, et par la même occasion, le plan du travail détaillé des consultants pour tout le processus.

Durant la phase protocolaire, les discours du délégué régional du Minepded pour le Centre, de la Directrice nationale du projet APA, du représentant du programme des nations unies pour l’environnement, ainsi que celui du ministre, qui se sont succédés, avaient tous un dénominateur commun, à savoir une meilleure gestion de la biodiversité et des ressources génétiques nationale.

Lors de cette phase technique, qui s’est déroulée jusqu’au 16 septembre 2022, il était question que toutes les parties prenantes participent effectivement à cet atelier hautement stratégique, notamment en contribuant au montage des différentes composantes du projet. Et surtout que ces principales parties prenantes soient informées des résultats attendus du projet APA, que l’approche méthodologique soit discutée et adoptée, que les initiatives en cours dans les zones ciblées soient identifiées, et que les études de base soumises soient enrichies et validées par tous.

«Dans le cadre de l’exploitation des ressources génétiques, il arrive généralement que l’exploitant soit le seul à gagner. La loi APA sur laquelle porte cet atelier, vise un partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation de notre biodiversité. Par exemple, si une forêt est exploitée par un étranger, il faudrait que les autochtones en tirent également profit de cette activité » : a déclaré le ministre Pierre Hele.

En d’autres termes, comme a précisé le point focal APA, Dr Dingom Aurelie Taylor Patience : « la loi APA fixe le cadre dédié à l’exploitation des ressources génétiques, de façon équitable. C’est-à-dire bénéfique pour l’exploitant et pour les populations autochtones ».

Dr André Toham, représentant du programme des nations unies pour l’environnement, a quant à lui, insisté sur l’importance de cet atelier. Il déclare : «Il y’a une chose qui est importante dans le protocole de Nagoya, c’est la reconnaissance des savoirs traditionnels mais aussi de la garantie de ces savoirs. La mise en œuvre de ce protocole permet la reconnaissance et la valorisation de ces connaissances traditionnelles, mais aussi de la population autochtone. C’est donc un projet extrêmement important pour le Cameroun, dans la poursuite de ses efforts de lutte contre la pauvreté. Ce projet a le potentiel de contribuer à la croissance économique et surtout de l’amélioration des conditions de vie des populations locales à travers l’exploitation de ses ressources génétiques ».

Par ailleurs il espère que l’objectif du projet sera atteint et que plusieurs autres projets connexes pourront également voir le jour.

Rosine Yémélé

Du 15 au 16 septembre 2022, s’est tenu à Yaoundé un atelier de lancement et de validation des études de base du projet APA, sous la houlette du ministre Hele Pierre, de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED).

Le gouvernement de la République du Cameroun, à travers le Minepded, a reçu l’approbation du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), en faveur de l’élaboration du document projet (ProDoc), intitulé « appui à la mise en œuvre, à la recherche et au développement du protocole de Nagoya, sur la chaine de valeur de la biodiversité pour les petits exploitants dans les régions du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord du Cameroun ».

Les travaux y afférents ont démarré le 15 septembre 2022, par la phase protocolaire, présidée par le ministre Hele Pierre.

Et la phase technique, portant sur la présentation des travaux par deux (2) consultants nationaux s’est immédiatement enchaînée.

Les participants à cet atelier sont issus de plusieurs administrations sectorielles à savoir le MINEPDED, le MINRESI, le MINAS, le MINFOF, le secteur privé, les organisations locales de la société et les organisations Non Gouvernementale, impliquées dans ce processus.

L’objectif principal consiste d’une part à harmoniser la connaissance à travers l’appropriation du contenu du projet par l’ensemble des parties prenantes et susciter leur adhésion pour la suite du processus, et d’autres part, examiner et valider les études de base menées par les consultants, et par la même occasion, le plan du travail détaillé des consultants pour tout le processus.

Durant la phase protocolaire, les discours du délégué régional du Minepded pour le Centre, de la Directrice nationale du projet APA, du représentant du programme des nations unies pour l’environnement, ainsi que celui du ministre, qui se sont succédés, avaient tous un dénominateur commun, à savoir une meilleure gestion de la biodiversité et des ressources génétiques nationale.

Lors de cette phase technique, qui s’est déroulée jusqu’au 16 septembre 2022, il était question que toutes les parties prenantes participent effectivement à cet atelier hautement stratégique, notamment en contribuant au montage des différentes composantes du projet. Et surtout que ces principales parties prenantes soient informées des résultats attendus du projet APA, que l’approche méthodologique soit discutée et adoptée, que les initiatives en cours dans les zones ciblées soient identifiées, et que les études de base soumises soient enrichies et validées par tous.

«Dans le cadre de l’exploitation des ressources génétiques, il arrive généralement que l’exploitant soit le seul à gagner. La loi APA sur laquelle porte cet atelier, vise un partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation de notre biodiversité. Par exemple, si une forêt est exploitée par un étranger, il faudrait que les autochtones en tirent également profit de cette activité » : a déclaré le ministre Pierre Hele.

En d’autres termes, comme a précisé le point focal APA, Dr Dingom Aurelie Taylor Patience : « la loi APA fixe le cadre dédié à l’exploitation des ressources génétiques, de façon équitable. C’est-à-dire bénéfique pour l’exploitant et pour les populations autochtones ».

Dr André Toham, représentant du programme des nations unies pour l’environnement, a quant à lui, insisté sur l’importance de cet atelier. Il déclare : «Il y’a une chose qui est importante dans le protocole de Nagoya, c’est la reconnaissance des savoirs traditionnels mais aussi de la garantie de ces savoirs. La mise en œuvre de ce protocole permet la reconnaissance et la valorisation de ces connaissances traditionnelles, mais aussi de la population autochtone. C’est donc un projet extrêmement important pour le Cameroun, dans la poursuite de ses efforts de lutte contre la pauvreté. Ce projet a le potentiel de contribuer à la croissance économique et surtout de l’amélioration des conditions de vie des populations locales à travers l’exploitation de ses ressources génétiques ».

Par ailleurs il espère que l’objectif du projet sera atteint et que plusieurs autres projets connexes pourront également voir le jour.

Rosine Yémélé

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