Descendus ce 20 juillet 2022, sur le chantier de construction de la route de Nkolmesseng dans l’arrondissement de Yaoundé 5ème, nos reporters ont pu apprécier l’accélération des travaux de pose des caniveaux à partir du carrefour du Lycée bilingue d’Essos.
Malgré les nombreuses contraintes qui restent à lever sur ce chantier urbain de la ville de Yaoundé, les choses se dessinent progressivement sur le terrain, au grand bonheur des populations riveraines.
De passage sur ce tronçon, on peut apercevoir des engins de l’entreprise chinoise, Sinohydro, qui déchargent au quotidien, les caniveaux déjà préfabriqués, au même moment que des équipes de techniciens et ouvriers sur le chantier, s’activent pour la pose et le bétonnage de ces ouvrages.
De part et d’autre de la chaussée, les sous-traitants chargés du déplacement des réseaux sont visiblement à pieds d’oeuvre pour tenir dans les délais.
C’esr désormais une réalité visible au quotidien sur ce chantier depuis le 20 juillet 2022, qui traduit alors l’effectivité des travaux de bitumage de cette mythique route qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Rendu à cette étape décisive, il reste néanmoins deux contraintes majeures à lever. Il s’agit notamment de la non libération de certaines emprises par les populations impactées et les lenteurs dans le déplacement des réseaux hydrauliques et électriques par les entreprises concernées.
Toutefois, ces contraintes sont en train d’être levées progressivement, grâce à la détermination et aux actions fortes du Maître d’ouvrage, assuré ici par madame le ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, qui veille au grain. Elle a d’ailleurs prescrit aux entreprises mobilisées sur ce chantier, l’accélération et l’intensification des travaux dans les semaines à venir, afin de livrer dans les délais, ce grand projet à la fois intégrateur et structurant du Président de la République Paul Biya.
Il faut rappeler que la route de Nkolmesseng est l’un des chantiers emblématiques du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR), mis en œuvre par le ministère de l’habitat et du développement urbain, avec le soutien de la Banque Mondiale. De la même manière, le PDVIR intervient à ce jour dans 7 villes du Cameroun, à l’instar de Batouri, Ngaoundéré, pour ne citer que celles-là, avec pour objectif d’améliorer la gestion urbaine et l’accès au infrastructures de modernité dans des zones urbaines et en particulier, dans les quartiers précaires.
Samuel Bondjock
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