Cameroun – Construction du pont sur le fleuve Nyong à Malombo : Le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi pose la première pierre.
- editeur
- 22 juin 2024
Dans l’optique de mettre fin aux multiples risques de franchissement du fleuve Nyong à Malombo, dans le département du Nyong-EKele, de sécuriser et d’intensifier le trafic des personnes et des biens d’une rive à l’autre, le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a procédé ce 21 juin 2024, à la pose de la première pierre de cette infrastructure de modernité.
Dans son allocution de circonstance, le Ministre, Emmanuel Nganou Djoumessi, Maître d’ouvrage de cette infrastructure a précisé que : « Le Chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, à travers ses très h jtes instructions, a veillé à ce que le financement de ce pont soit assuré par le budget d’investissement public, pour une clause contractuelle de 36 mois, avec l’entreprise Ford chinés air way compagny qui a été sélectionnée pour l’exécution desdits travaux.
Il s’agit en effet d’une entreprise qui présente des capacités mondialement reconnues dans le domaine des constructions et aménagements des ouvrages d’art, ainsi que des routes de grandes envergures.
Consistance des travaux
L’ouvrage qui sera construit à Malombo, est un pont mixte, bipoutre, en acier et béton de 160 mètres linéaires de long ; avec une chaussée bidirectionnelle de 1×2 voies, d’une largeur de 3,5 m chacune ; et de 2 trottoirs de 1 m chacun, situés de part et d’autre de la chaussée ; de 4 travées d’environ 40 m chacune ; des culées et piles en béton armé ; et reposant sur des semelles.
En plus de cet ouvrage d’art, l’entreprise va aménager des voies d’accès sur une longueur cumulée de 960 mètres, avec un profil en travers présentant une chaussée de 1x 2 voies, de 3,5 m chacune de large, avec 2 accotements de 1,5 m chacun de part et d’autre de la chaussée. La structure de chaussée de ces voies d’accès comportera une couche de roulement en béton bitumineux d’épaisseur 5 cm, une couche de base en grave concassé 0/31,5 épaisseur 20 cm, une couche de fondation en grave latéritique s’épaisseur 25 cm et un revêtement en enduit superficiel bicouche sur les accotements.
D’autres ouvrages sont également prévus dans ce marché, notamment la réalisation d’un dalot d’équilibre 4x5x4 et un autre de 3×1,5×2, ainsi que des ouvrages d’assainissement.
Le coût global desdits travaux est estimé à 8 626 525 897 FCFA ; pour une mission de contrôle technique chiffrée à 897 892 875 F CFA. La fin des travaux de construction de cet ouvrage est fixée au 30 mars 2027.
Opportunités de l’ouvrage
L’objectif recherché à travers la construction de ce pont, est de désenclaver les villages de Minka, Bitoutouk, jusqu’au niveau de la route Olama – Kribi, afin de booster et de redynamiser le secteur agricole d’une part ; et de favoriser le développement rural et économique des villages environnant du fleuve Nyong d’autre part.
Il est également question à travers cette réalisation, de sécuriser la traversée du fleuve Nyong, au niveau de Malombo, où plusieurs pertes en vie humaines sont régulièrement enregistrées pendant la traversée de ce fleuve. Et surtout, de valoriser le potentiel écotouristique de cette partie du pays, avec notamment la chute de Mpoumé, haute d’environ 744 m.
Après le discours du Maire de la Commune de Makak qui a exprimé sa profonde gratitude, face au lancement effectif de ce projet d’envergure, tant attendu par les populations riveraines, le Ministre des travaux publics a indiqué : « Qu’il s’agit pour le Chef de l’État, d’éloigner définitivement les risques de traversées autrefois mortelles, à cause des multiples naufrages dans cette localité. En effet, ce type d’infrastructure revêt un enjeu capital pour le développement économique du Cameroun. En ce sens qu’un Pont est un facteur d’intégration, un facteur de connectivité et de rapprochement entre les peuples et communautés. Ainsi, je demande aux populations locales, aux leaders traditionnels, ainsi qu’aux autorités administratives et municipales d’accorder un appui et une collaboration nécessaire, pour la bonne conduite de ces travaux ».
Samuel Bondjock.
Laisser un commentaire