Cameroun – Les employés de parkings payants à Yaoundé : Déshabillent Jean Martin Etoundi
- editeur
- 4 mars 2021
Le patron de la société SITRAM, sous-traitant de la Communauté Urbaine de Yaoundé, de dans la gestion des parkings payants, Jean Martin Etoundi, est en difficulté aujourd’hui avec ses employés qui menacent d’ailleurs de passer à la vitesse supérieure, si rien n’est fait jusqu’ici par les autorités compétentes.
C’est au total 13 mois d’arriérés de salaire, 2 ans de non versement des cotisations sociales à la CNPS, intimidations et licenciements abusifs du personnel, procès pendants devant l’inspection du travail contre les employés, objectifs des quotas assignés à chaque employé des parkings payants (parc-maître), entre autres. Voilà égrainé le chapelet de griefs et de chefs d’accusations extrêmement graves, qui pèsent actuellement contre le Directeur général de la société SITRAM, Jean Martin Etoundi, ancien Maire de la Commune de Ngoumou, par ailleurs. Celui-ci dans sa course folle, menacerai même de fermer sa société, d’envoyer ses centaines de jeunes au chômage et de s’enfuir du pays. Informations qui remontent davantage la colère de ses employés, qui menacent d’en découdre avec lui dès la première occasion, si rien n’est fait par les autorités administratives et judiciaires du département du Mfoundi.
Convoqué au cours de la semaine du 22 février 2021, devant le Sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 1er, monsieur Jean Martin Etoundi aura continué avec son dilatoire habituel, en narguant ses employés plaignants. Car selon lui, aucun d’entre eux n’a le niveau de l’inquiéter, aussi bien au niveau intellectuel, social, politique ou relationnel. Il claironne partout et à qui veut l’entendre, qu’il est le protégé de certaines pontes du régime, notamment de certaine élites de sa Mefou et Akono natale.
Pire encore, dans une correspondance adressée à tous ses employés, en date du 15 octobre 2020, Jean Martin Etoundi accuse l’Etat, notamment la Communauté urbaine de Yaoundé, de non-paiement des factures de SITRAM, depuis 21 mois déjà. Ce qui fait plus de 26 mois d’impayés aujourd’hui.
Au nom du dialogue et de la paix social, vivement que le Directeur général de la société SITRAM, respecte ses engagements contractuels vis-à-vis de ses jeunes qui travaillent de 7h à 17h, sous le soleil et sous la pluie. Car, en plus de la pandémie du Coronavirus qui cause déjà des ravages socioéconomiques assez importants aujourd’hui, l’Etat du Cameroun n’a aucun intérêt à se mettre sur le dos, les problèmes de soulèvements populaires, de troubles à l’ordre public, de non-paiements des salaires, ou encore de grève du personnel, dans quelques entreprises que ce soit. Des révélations inédites et fracassantes sur cette affaire qui défraie la chronique ces jours-ci, dans nos prochaines publications.
Samuel Bondjock
Un commentaire
Laisser un commentaire
Article précédent
Cameroun – Concours villes propres 2021 : Yoki Onana sur les braises
Article suivant
Bonjour cher Monsieur ! Nous vous remercions pour l’intérêt que vous manifestez pour cette plateforme d’informations. Cela étant dit, nous vous invitons à apporter les éléments de défense de Monsieur Etoundi sur l’affaire. Au lieu de verser dans l’infâme. Merci à vous, Cordialement vôtre !