Une importante Convention de partenariat entre le Ministère de l’Habitat et du développement urbain, et l’Ecole Supérieure Spéciale d’Architecture du Cameroun (ESSACA), a été signée le 19 Novembre 2024 à Yaoundé.
Créé par arrêté N°2011/384 du 12 janvier 2011, avec déjà à son actif plusieurs promotions d’Architectes injectés dans le Marché de l’emploi aussi bien au Cameroun, qu’à l’international, L’ESSACA a signé ce mardi 19 Novembre 2024, une Convention de partenariat avec le Ministère de l’Habitat et du développement urbain, en présence du représentant personnel du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo ; du Pr. Jean Emmanuelle Pondi, Vice-Recteur de ICT et Membre du Conseil Scientifique de L’ESSACA ; et de plusieurs autres hauts cadres de cette école de référence, à l’instar du Président honoraire de l’Académie française d’Architecture, Robain Martin ; du Président de l’Ordre National des Architectes du Cameroun (ONAC), Jean-Christophe Ndongo, par ailleurs Membre du Conseil Scientifique ; de l’Architecte Céleste Patrick, Membre Titulaire de l’Académie française d’Architecture ; ou encore de l’Architecte Louis-Roger Manga, Directeur général de la MAETUR, Membre fondateur de cette grande école de Métiers.
À travers cet acte fort significatif, Madame le Ministre, Célestine Ketcha Courtès et l’Architecte Hors échelle, Jean-Jacques Kotto, Promoteur et Directeur Exécutif de L’ESSACA, entendent désormais mutualiser les énergies et les opportunités, pour une meilleure capitalisation des produits de cette prestigieuse école privée, première du genre dans la formation des Architectes au Cameroun, après l’École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) de Lomé au Togo. Ceci, dans la dynamique de construction et de modernisation des villes camerounaises, avec des compétences nationales, à l’ère de la décentralisation, à travers notamment l’impératif catégorique de doter les Collectivités territoriales décentralisées sur l’ensemble du territoire national, des compétences, à la fois spécifiques et spécialisées, dans des domaines aussi pointus que l’Architecture.
Rassurant une fois de plus le Gouvernement sur l’engagement et la détermination de son établissement universitaire à œuvrer pour la construction du Cameroun en particulier et de l’Afrique en général, le Promoteur Jean-Jacques Kotto, précise que : « Nous sommes à votre disposition Madame le Ministre de l’Habitat et du développement urbain, si vous le désirez bien, pour aborder ces questions avec vous et vous proposer des pistes de réflexion. Je voudrais également, Madame le Ministre, attirer votre l’attention sur quelques souhaits, afin d’optimiser notre investissement à vos côtes. Nous savons tous que l’aménagement du territoire et l’urbanisme de la ville, demande des compétences en matière d’urbanisme réglementaire ; et des compétences surtout en matière d’urbanisme opérationnelle. Ce sont ces deux domaines différents qui correspondent à des formations et à des métiers différents, qui ont parfois du mal à se comprendre. Ainsi, L’ESSACA, à travers son laboratoire (Douala VilleLabo), est la jonction entre ces deux mondes réglementaire et opérationnel. Puisse qu’il faut y travailler avec des Communes, tout en étant tourné aussi vers une pratique opérationnelle. Par exemple, participer à l’écriture des projets de développement, réfléchir avec vos services sur les corpus des règles simples, permettant de réaliser des opérations d’urbanisme complexes. Je pense également à un projet que nous avons aujourd’hui, baptisé CBD (Centrale Business District de Douala), qui est un important projet dans lequel L’ESSACA collabore avec des professionnels et avec la Commune de la ville de Douala, pour faire de Douala un pôle d’activités dynamiques et qui va drainer certainement les opérateurs économiques, pour booster un peu plus la ville de Douala, surtout sur le plan économique. L’Afrique s’urbanisant à grande vitesse, avec environ 50% de la population vit déjà dans les villes, ce phénomène soulève alors de vastes questions, qui vont de la question foncière, en passant par le difficile problème de gestion des déchets. Au regard de toutes ces enjeux et défis, nous sommes désormais à votre disposition et prêts à travailler avec vous main dans la main ».
Visiblement satisfaite des opportunités offertes par cette école, à la jeunesse camerounaise et africaine en général, Madame le Ministre Célestine Ketcha Courtès, après avoir salué la présence très significative du représentant personnel du Ministre d’État, Jacques Fame Ndongo, a précisé que : « L’ESSACA est une école supérieure, qui forme non seulement des Camerounais en Architecture et en Urbanisme, mais également des jeunes africains qui viennent de plusieurs autres États. Nous avons d’ailleurs eu le bonheur de présider la sortie de la 8ème promotion des étudiants de L’ESSACA. Nous avions alors découvert que cette école, dont le Président de la République, Paul Biya, est le tout premier Parrain, depuis sa création, est une école qui peut faire beaucoup de choses pour notre pays. Surtout à l’heure de la décentralisation, au moment où de nombreux projets impulsés par le Président de la République, doivent concourir à la modernisation de nos villes. Nous devons savoir que des villes sans Architectes, sans urbanistes, ou encore sans gestionnaires de villes, sont des villes de désordre urbain. Des villes sans véritable beauté architecturalle. Des villes chaotiques. Ai’si, nous avons donc décidé, fort de ce que pendant des années, depuis plus de 40 ans aujourd’hui, le Chef de l’État, Paul Biya, s’est engagé à travers L’EAMAU de Lomé au Togo, à soutenir les étudiants Camerounais dans cette formation en Architecture. Nous avons dit, dans la même vision du Président de la République, Pourquoi ne pas aussi commencer à le faire dans notre pays ? C’est ainsi que nous avons signé cette convention avec L’ESSACA, pour, dans un premier temps, accompagner les jeunes des familles modestes, à accéder à cette formation très importante pour la modernisation de nos villes, mais également à accéder à la formation, ou au renforcement des capacités de nos Architectes, à l’heure où les Communes, les CTDs, ont vraiment besoins d’Architectes et d’urbanistes. Mais également dans un deuxième temps, il s’agit d’accompagner la recherche, afin de pouvoir l’exploiter pour le bien du développement de notre pays. C’est en résumé l’objet de la signature de cette importante convention, que nous entendons mettre en œuvre dès 2025 ».
Samuel Bondjock.
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