Une convention relative aux études sur la gestion des déchets dans 27 villes secondaires du Cameroun, a été signée ce 31 mai 2022 à Yaoundé, entre madame le ministre de l’Habitat et du développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, et l’entreprise SETEC Energie Environnement, représentée par madame Diard Karen.
Face à la complexité du problème de gestion des déchets dans les grandes métropoles camerounaises, du fait de la démographique galopante et de l’inadaptation des infrastructures de collecte, de tri, de traitement et de transformation de ordures et déchets ménagers, le gouvernement, à travers son ministère de l’Habitat et du développement urbain, a opté pour l’anticipation de ce péril dans les villes secondaires, avec le concours de l’un de ses partenaires au développement, la France en l’occurrence, qui a de ce fait mobilisé, via la direction générale du trésor de son ministère de l’économie et des finances, une enveloppe de 582 740 Euros, soit environ 340 millions de Fcfa, pour mener des études approfondies, pour la gestion des déchets dans 27 communes pionnières du Cameroun, parmi lesquelles, Bonaléa, Nkongsamba, Mbalmayo, Sangmelima, Bangangté, Soa, Kye-Ossi, Loum, Kumba 1er ; 2ème et 3ème. Et ceci, au regard du succès de ces bonnes pratiques d’assainissement, d’hygiène et de salubrité, dans la commune de Dschang.
Une initiative saluée à sa juste valeur par madame le ministre Célestine Ketcha Courtès, dans son allocution de circonstance, où elle précise d’ailleurs que : «La gestion des déchets est en voie de devenir un véritable défi à la fois environnemental et aussi de santé publique. Un enjeu majeur pour le développement économique durable du Cameroun. A cet effet, le choix de l’entreprise SETEC Energie environnement, avec l’appui de son partenaire local ERA Cameroun, repose sur son expertise internationale avérée, en matière de gestion des déchets. Il sera donc question, dans le cadre de ces études, de quantifier, de localiser et de dimensionner les besoins en infrastructures techniques et opérationnelles, pour ces villes secondaires. Ce projet s’inscrit donc en droite ligne avec la SND30, qui place l’assainissement parmi les priorités pour le développement durable du Cameroun. Il constitue également un appui substantiel aux Collectivités territoriales décentralisées (CTDs), dans l’exercice de leurs compétences transférées, symboles d’une décentralisation effective au Cameroun, telle que prônée par le Chef de l’Etat, Paul Biya ».
Une satisfaction partagée entièrement par le conseiller économique de l’ambassade de France au Cameroun, représentant personnel de S.E. Christophe Guilhou. Et parmi les bénéficiaires de ce projet, Ernest Mpocko, maire de la commune de Bonaléa affirme que : « le problème des déchets se pose avec acuité dans nos différentes municipalités. Certes nous avons déjà quelques actions que nous menons sur le terrain au quotidien, pour gérer ce problème d’une manière ou d’une autre, mais, nous sommes très intéressés par ce projet, par ces études, qui vont certainement nous apporter des solutions beaucoup plus durables et modernes, avec également des opportunités économiques énormes, dans la transformation de ces déchets en compost, en gaz et en plusieurs autres énergies renouvelables. Nous attendons donc vivement les résultats visibles et concrets de ce projet, dans un délai de 26 mois, comme annoncé par le chef du projet ».
Samuel Bondjock
Laisser un commentaire