Cette révélation a été faite lors de la Conférence publique que donnait le représentant personnel du Directeur général du Guichet unique des opérations du commerce extérieur, le 25 juillet 2024, dans le cadre de la 13e édition du Salon de l’action gouvernementale, organisé au Palais polyvalent des sports de Yaoundé.
Face au grand public venu nombreux pour découvrir les actions et les réalisations concrètes de ce bras séculier de l’État, en matière de centralisation et de sécurisation des derniers publics issus des opérations du commerce extérieur, le Directeur de la facilitation au GUCE, Honoré Njime Moudio, précise que : « Le processus qui a permis au Guichet Unique qu’on passe des formalités papiers, au processus numérique à travers la digitalisation, a généré une sécurisation assez importante des recettes de tous les acteurs du commerce extérieur et plus principalement de l’État du Cameroun. Ainsi, l’administration des douanes à travers la plateforme électrique des paiements du Guichet Unique, a pu collecter sur les 10 dernières années, plus de 8000 milliards de FCFA. Et rien que pour l’année 2023 qui s’est achevée, les recettes collectées sont évaluées à plus de 1000 milliards de FCFA. Cette collecte importante des recettes de l’État est rendue possible aujourd’hui, grâce au paiement digital qui permet une meilleure fiabilité et une parfaite traçabilité des transactions. Ceci permet de savoir qui a payé et pourquoi il a payé. De plus les mécanismes de reversements sont casi immédiats. Pourtant, dans le cadre du paiement cash des recettes, il y a le facteur humain qui est très important et qui est un risque de perte assez énorme. Il faut rappeler que la digitalisation est un moteur important dans la sécurisation des recettes, non pas seulement de l’État, mais aussi de tous les acteurs du commerce extérieur. Nous avons l’exemple de la redevance marchandise du port autonome de Kribi, qui est faite à travers la plateforme du guichet unique. Ce qui permet effectivement de sécuriser cette recette pour le compte du port autonome de Kribi. Aussi, nous offrons cette sécurisation à tous les autres acteurs de l’écosystème du Commerce extérieur. Comme je le disais tout à l’heure à la Conférence, l’objectif dernière cette problématique du guichet unique de troisième génération, c’est de simplifier encore plus les formalités dans les transactions. C’est un peu comme le passage de la 3G à la 4G avec votre téléphone, pour plus de fluidité dans les opérations. Donc quand le Guichet Unique vise cet objectif de troisième génération, c’est 03 éléments à mobiliser et à prendre en compte. Le premier élément est que cette plateforme doit être assez moderne, beaucoup plus fluide et accompagné des instruments ou des outils informatiques nouveaux et renouvelés. Ce premier élément permet aux opérateurs de faire leurs formalités de transactions de manière fluide et rapide. Le deuxième élément c’est la sécurité dans la transaction pour ceux qui veulent payer par un compte bancaire, ou par un virement de compte en compte, sans avoir peur. Donc, plus on fait du digital, plus il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de sécurisation. Et enfin, troisièmement, toutes les données qui transitent par la plateforme du Guichet Unique à travers toutes les autres plateformes constituent une richesse importante. Et il faut mettre en place des outils technologiques tels que la bloc change et bien d’autres, pour pouvoir les fiabiliser, les certifier et les sécuriser. Donc, en ce moment, nous sommes au lancement de ce projet de Guichet Unique de troisième génération et nous donnons rendez-vous dans pratiquement 1 an et demi ou 2 ans, pour avoir les premiers résultats concrets de cette action d’innovation ».
Propos recueillis par Samuel Bondjock
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