Cette route de 25 kilomètres linéaires, qui permet de relier la localité de Songmbengue, dans la Commune de Massock, à celle de Ngambè, avait commencé à être bitumée il y a plusieurs années aujourd’hui. Selon les éclairages de Bernard Bonga, directeur de publication du journal Étoile magazine, c’était dans le cadre de l’exécution d’un projet gouvernemental, disait-on à cette époque aux populations.
Ainsi, le goudron qui devrait partir de Songmbengue, devait déboucher jusqu’à Ngambè. Mais malheureusement, il s’est arrêté à Inyouha, localité située à 12 kilomètres de Ngambè. Et ceci, depuis plusieurs années. Sans informations et suite, le chantier s’est arrêté et les populations ne savent plus à quels saints se vouer.
Les efforts multipliés par les différents exécutifs municipaux qui se sont succédés à la commune de Ngambè, pour viabiliser ce tronçon routier resté jusqu’ici non goudronné, sont voués à l’échec, à cause de la fureur des saisons pluvieuses.
Par exemple, les derniers travaux d’aménagement effectués sur le tronçon par l’actuel Maire de Ngambè, Simon Pierre, ont permis à cette route de ne résister qu’à la durée d’une seule saison des pluies. Les moyens assez limités de cette commune ne pouvant pas lui permettre d’en faire davantage.
Heureusement, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, qui a effectué deux descentes sur ce tronçon en moins d’un an déjà, a certainement pu évaluer les points critiques de ce tronçon routier. Et il avait d’ailleurs promis l’achèvement du bitumage de cette route Songmbengue – Ngambè, conformément à la prescription du projet initial.
Ces promesses gouvernementales, ajoutées à celles des élites visiblement dépassées de l’arrondissement de Ngambè, tardent à se réaliser, au grand malheur des populations qui broient du noir au quotidien, faisant ainsi des différents Maires de la commune de Ngambè, des véritables bouc-émissaires. Quel calvaire !
Samuel Bondjock
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