Au terme d’un atelier de validation du baromètre de la restauration au Cameroun, tenu le 26 avril 2022 à Yaoundé, le secrétaire général du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Pr Paul Tchawa, se prononce.
« Dans le cadre des différents engagements internationaux du Cameroun, le volet restauration des terres dégradées tient une place de choix. C’est ainsi que nous nous sommes engagés dans ces différents cadres, que ce soit avec AFR100, ou encore avec la Grande muraille verte. C’est vrai que nous avions déjà notre opération, Sahel vert. Mais, peu importe l’opération concernée, il faut pouvoir apprécier de façon scientifique et rigoureuse les efforts fournis par notre gouvernement, en la matière.
A cet effet, le Cameroun s’est donc engagés à restaurer 12 millions d’hectares de terres dégradées. Et aujourd’hui, nous sommes réunis pour nous mettre d’accords sur la qualité des données qui serviront à alimenter l’outil appelé baromètre de restauration, qui est l’outil retenu pour ce travail.
Si cette séance ne se tenait pas, vous comprenez aisément que par la suite, on aura du mal à se mettre d’accord sur les superficies dégradées, à se mettre d’accord sur les moyens qui ont été consacrés à cette opération. Donc, il s’agit véritablement pour nous, avec l’aide de nos différents partenaires, que ce soit la BMZ ou UICN, Il s’agit véritablement pour nous d’une opération extrêmement importante, étant donné les enjeux en présence ».
Propos recueillis par Samuel Bondjock
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