Coopération Cameroun – Banque Mondiale : Près de 400 milliards de FCFA à investir à Douala et Yaoundé.


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  • 23 juin 2025

C’est la substance de l’audience accordée ce 23 juin 2025 par Madame le Ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, à la délégation de la Banque mondiale, conduite par le Directeur des opérations, Cheick Kanté.

Au menu des échanges entre ces deux parties, l’évaluation de l’état d’avancement du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR), déployé avec succès dans 7 villes camerounaises, que sont Yaoundé, Batouri, Ngaoundéré, Kumba, Douala, Maroua et Kousséri ; et dont le point d’atterrissage est fixé à la fin de ce mois de juin 2025. Un projet de modernisation des villes Camerounaises, à travers le renforcement de la résilience des populations défavorisées, la restructuration et la connectivité des quartiers sous-équipés ; le tout financé par la Banque mondiale à hauteur de 93 milliards de FCFA, pour l’amélioration du cadre de vie des plus de 651 400 personnes bénéficiaires directs dans les villes concernées. Les cas des quartiers Nkolmesseng à Yaoundé 5ème, de Oyomabang à Yaoundé 7ème ; de Gare Banane et Carrefour Djalingo à Ngaoundéré ; ou encore de l’entrée Billes, PK11 – Fin goudron Logpom ; en sont des parfaites illustrations.

Après une note de satisfaction du Directeur des Opérations de la Banque mondiale, Cheick Kanté, relativement à la bonne gouvernance du PDVIR, le nouveau projet futuriste de la Banque mondiale au Cameroun, dénommé (PVGFD), Projet des villes et gestion foncière durable, déjà validé par par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, a également été au menu de cette audience. En effet, ce nouveau projet de développement urbain des villes de Douala et Yaoundé spécifiquement, qui viendra remplacer le PDVIR d’ici le mois d’août 2025, vise à améliorer l’administration foncière et l’accès aux infrastructures et aux services dans les deux métropoles de Yaoundé et Douala. En terme de voirie dans la ville de Douala, ce sont 26 km de voirie qui seront aménagées, ainsi que 10 km de drains à construire. Tandis qu’a Yaoundé, se sont 18 km de voiries qui seront réhabilités et 15 km construites, soit 33 km au total, avec également de la réalisation de plusieurs équipements socio-collectifs, tels que les marchés, les cases communautaires et les parcs de loisirs. Pour cet autre important projet structurant, la Banque mondiale entend investir pas moins de 114 milliards de FCFA.

S’agissant du troisième projet urbain relevant du portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun, le Projet de mobilité urbaine de Douala (PMUD), déjà validé par le décret présidentiel du 22 juillet 2024, signé de Paul Biya, a pour principal objectif d’améliorer la mobilité urbaine et de soutenir un développement urbain et économique inclusif, le long de certaines voies de transport rapide par le BRT (Bus rapid transit), avec des lignes de rabattement à construire dans la Ville de Douala. Suivant les éclairages de Célestine Ketcha Courtès, ce projet prévoit entre autres l’aménagement de 80 km de routes, avec un échangeur au carrefour Ndokoti ; le déploiement du BRT sur près de 28 km. Avec une capacité projetée de 500 000 à 600 000 personnes à transporter par jour. Le coût global de ce projet financé une fois de plus par la Banque mondiale, est estimé à 241 milliards de FCFA.

De très lourds investissements qui font de la Banque mondiale, un partenaire privilégié de l’État du Cameroun, dans le domaine du développement urbain durable et soutenable.

Samuel Bondjock.

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