Ce 12 octobre 2022, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou, a accordé dans son département ministériel, une audience à Louisette-Renée Thobi epse Etame Ndedi, Secrétaire générale de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (confejes).
La camerounaise en charge du secrétariat général de Confejes, par ailleurs première femme élue a ce poste, est venue échanger avec le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique Mounouna Foutsou, afin de voir dans quelle mesure la Confejes comme par le passé peut appuyer le Gouvernement Camerounais dans l’encadrement de la Jeunesse.
Il était également question au cours de ces échanges, de faire une révision des actions que le gouvernement camerounais mène en faveur de la jeunesse.
Au début de l’entretien, le ministre Mounouna Foutsou a évoqué quelques chantiers pour lesquels la participation de la Confejes serait la bienvenue. Ce sont notamment la révision de la politique Nationale de la Jeunesse ; l’intensification du programme de promotion l’Entrepreneuriat jeune (PPEJ) ; la participation citoyenne de la Jeunesse, avec spécifiquement, les conseils municipaux et régionaux jeunes, dont l’accompagnement par la Confejes pourrait faciliter le partage de ces chantiers avec d’autres pays de l’institution et leur permettre d’en bénéficier.
À son tour de parole, la secrétaire générale de Confejes s’est réjoui de savoir que le Minjec procède à la relecture de la politique Nationale de la Jeunesse au Cameroun. Elle a, à cet effet révélé que c’est une problématique qui lui tient particulièrement à cœur, ce qui l’a amené à échanger avec des professionnels de l’animation à la retraite à ce sujet : “pensez-vous que le conseiller de jeunesse et d’animation qui est formé actuellement dans nos écoles est outillé pour répondre aux besoins de la Jeunesse ? ” Pour elle, une révision des curricula de formation est donc essentielle, de même que la politique de la Jeunesse en général, pour être plus adaptée aux besoins actuels de la Jeunesse. Aussi déclare-t-elle concernant la révision de ce document stratégique : “ dans la limite de nos moyens et si nous nous sommes saisis à temps, nous apporterons notre modeste contribution.
Faisant de la formation une priorité, la SG a annoncé que « chaque année on essaiera d’organiser dans une zone rurale du Cameroun des sessions de formation. Il s’agit de former un maximum de coordonnateur Ppej et former un maximum de jeunes dans ces localités, et on sera plus sensibles dans les groupes formés de femmes ». Pour elle , il s’agit d’augmenter le nombre de jeunes qui ont des compétences pour encadrer leurs pairs et pour entreprendre, dans les différentes régions du Cameroun. Concernant le Ppej, « on va se battre pour augmenter le nombre de projets », indique t-elle. Cette annonce s’inscrit par ailleurs dans le cadre des formations dans les zones rurales. En effet, les projets supplémentaires seront pris dans des milieux ruraux.
Au delà des annonces qu’elle a faite, Louisette Thobi a donné l’idée d’un projet à mettre prochainement en œuvre par l’institution qu’elle dirige. Partant du constat que plusieurs projets des jeunes avortent bien souvent à cause d’un manque de financement ou d’un financement différent de celui proposé par le jeune, elle a révélé que l’organisation envisage de mettre sur pied un projet pilote par lequel les projets des jeunes seront totalement financés puis seront suivis jusqu’au remboursement total de ces appuis. Il est envisageable que le Cameroun fasse partie des pays dans lesquels le projet sera testé. Une démarche saluée par le Ministre qui a indiqué que « cette démarche étant déjà utilisée dans la mise en œuvre des projets logés au Minjec, cette initiative est la bienvenue ».
Pour immortaliser l’audience de ce 12 octobre 2022 au Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, un document sur les grands chantiers de l’éducation civique a été remis au Ministre Mounouna Foutsou par la Secrétaire Générale Louisette-Renée Thobi epse Etame Ndedi, qui a reçu a son tour un cadeau, symbole de la tradition Camerounaise.
Francis Dourdjao
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