L’initiative pour la restauration de 100 millions hectares de terres dégradées, des forêts et des paysages forestiers en Afrique, en abrégée, AFR100, a fait l’objet d’un atelier ouvert officiellement le 7 octobre 2021 à Yaoundé, par le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre.
De concert avec les partenaires multilatéraux que sont, le PNUD, la GIZ, l’Union européenne, l’ambassade des Etats-Unis, l’IUCN, WWF, la Banque mondiale, le REFADD, la COMIFAC, le CIRFOR-ICRAF, le ministère de l’agriculture et du développement rural, le ministère des forêts et de la faune, le ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique, entre autres, le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, a décidé de prendre le taureau par les cornes, en organisant cet atelier d’échange et de partage d’expérience en matière de restauration des terres dégradées en Afrique. Surtout que la vie sur la terre en dépend énormément. Avec ce phénomène de dégradation des terres et des forêts, il y a perte de la biodiversité et il y a changement climatique. Il s’agit donc d’un combat global et planétaire auquel le Cameroun doit s’engager énergiquement et en synergie avec les autres pays du monde.
Selon Payang David, Sous-directeur de la promotion de la restauration de la nature, Point focal AFR100 : « Le phénomène de dégradation des terres et des forêts a atteint un niveau assez alarmant depuis pratiquement 2015. D’où cette prise de conscience collective tant au niveau national qu’à l’international. Ainsi, plusieurs pays ont entrepris de se regrouper pour barrer la voie à cette épineuse problématique. Et l’initiative AFR100 en est un de ses regroupements, auquel le Cameroun a adhéré en 2017. Il est donc question que d’ici 2030 que le Cameroun puisse restaurer ses 12 millions d’hectares de terres et de forêts dégradées, parmi lesquelles 8 millions dans les régions septentrionales. A cet effet, plusieurs actions opérationnelles sont en cours au Cameroun. Il est donc question lors de cet atelier, d’évaluer le chemin parcouru et de planifier les stratégies nouvelles ».
Samuel Bondjock
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