Édito – Fondation Wamen Ketcha Pauline : Un humanisme héréditaire !
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- 4 juin 2021
Dans une générosité légendaire reconnue par tous les fils et filles du département du Ndé, Maveun Wamen Ketcha Pauline, a toujours eu le cœur sur la main, suivant plusieurs témoignages vibrants. C’est ainsi que, sans distinction de sexe, de tribu, ou d’appartenance religieuse, elle aura consacré sa vie entière à l’encadrement des enfants démunis et déshérités, dans la ville de Bangangté. C’est dans cette dynamique qu’elle va alors créer la « Fondation table ouverte Wamen Pauline, Commandant Ketcha le valeureux et Courtès », dédiée essentiellement à cette couche sociale vulnérable.
Le siège de cette Fondation sis au quartier Famgoh à Bangangté ne désemplissait jamais, car c’était un véritable havre de paix et un reposoir pour les orphelins et enfants de la rue, venus non seulement des quatre arrondissements du département du Ndé (Tonga, Bassamba, Bazou et Bangangté), mais aussi des autres villes du Cameroun. Pour Manveun Wamen Pauline, il y avait toujours de la place pour les enfants dans sa modeste demeure. Plusieurs centaines d’enfants ont pu avoir la joie et l’opportunité de retrouver le chemin de l’école, de retrouver une vie de famille normale, avec la chaleur d’une maman, grâce à l’altruisme couplé à l’humanisme de cette bienfaitrice d’un autre genre.
Ayant fort heureusement inoculée cette passion pour l’humanisme et le partage à sa progéniture, ses œuvres sociales restent à jamais vivantes, après son décès le 9 février 2016. Et ceci grâce à la reprise en main de cette Fondation sociale et humanitaire, par sa fille Célestine Ketcha Courtès, Opératrice économique, ancienne maire de la Commune de Bangangté et aujourd’hui ministre de l’habitat et du développement urbain.
Dès lors, plusieurs jeunes camerounais, notamment ceux du département de la noblesse, de la dignité et de l’élégance, retrouvent fièrement le chemin de l’école, avec des prises en charges totales, de l’enseignement primaire jusqu’au supérieur, en passant par le secondaire. Depuis 2020 par exemple et ceci sur 5 ans, des bourses académiques sont octroyées aux 10 meilleurs jeunes bacheliers orphelins, pour des formations de haut niveau en économie et en management dans les grandes écoles de renommée à Yaoundé. Afin de joindre l’utile à l’agréable, les caravanes de l’arbre de noël sillonnent les écoles et tous les orphelinats du département du Ndé chaque année, avec des milliers de cadeaux pour les enfants.
Cinq ans après la disparition de Manven Wamen Pauline, ces souvenirs restent brulants dans les yeux, les cœurs et les esprits de ces enfants bénéficiaires de son affection et de son attention maternelle. Tellement maman Pauline Wamen aura impacté et transformé positivement leurs vies et leur avenir. Plusieurs d’entre eux sont déjà des grands messieurs et des grandes dames aujourd’hui, tout en restant des parrains pour les plus petits. Ils ont eu l’occasion de bénéficier gratuitement des formations en entreprenariat jeune, notamment sur des activités génératrices de revenus, afin de consolider aujourd’hui leur autonomisation. Comme le recommande régulièrement le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, chaque 10 février à la jeunesse camerounaise.
C’est en hommage pour ses valeureux parents, que Célestine Ketcha Courtès, tient fermement, avec l’accompagnement de ses amis, de ses partenaires bienfaiteurs et surtout de sa grande équipe des jeunes bénévoles, à pérenniser les actions sociales de ses géniteurs, en faveur de ces enfants nécessiteux, de ces orphelins, de ces jeunes filles rurales désœuvrées et de ces handicapés, à la limite de ses moyens et de ses possibilités, aussi longtemps que Dieu pourvoira. Et ceci, de génération en génération.
Samuel Bondjock
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