Cameroun – Dialogue social : Joseph Lé rassure le Syndicat des instituteurs de l’enseignement technique


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  • 11 juin 2021


Une importante rencontre de sensibilisation sur les procédures de suivi et de traitement des dossiers d’intégration à la fonction publique camerounaise a eu lieu le samedi 5 juin 2021 au siège du quartier Melen à Yaoundé, entre les responsables du ministère de la Fonction publique et les membres du Syndicat national des instituteurs de l’enseignement technique (Syniet).


Sous l’initiative du président du Syniet, Eric Martial Valders Nyasse Ngadjeu II, qui avait sollicité l’intervention technique du Minfopra, Joseph Le, afin de désamorcer une bombe sociale qui couvait déjà au sein du collectif des instituteurs de l’enseignement technique, admis depuis 2019 et 2020, aux tests de recrutements à la fonction publique, cet échange d’information et de sensibilisation sur les procédures administrative de recrutement à la fonction publique, valait tout son pesant d’or.
A cet effet, les éclairages de Koiranga Ousmane, qui conduisait la délégation du Minfopra à cette rencontre, a davantage rassuré ces nouvelles vagues de recrues à la fonction publique camerounaise, qui s’impatientaient déjà, car deux ans après leurs admissions, ceux-ci qui ont déjà rejoint totalement leurs postes de travail, restent toujours sans matricules, sans salaires et pire encore, leurs dossiers de recrutement trainent encore dans les couloirs et les tiroirs du courrier au Minfopra et dans les administrations d’affectation, sans situations réelles dans le Sigipes (fichier solde de l’Etat, pour certains. D’où l’objet du courroux des plus de 1600 instituteurs de l’enseignement technique recrutés entre 2019 et 2020.
En réponse à ses réclamations syndicales jugées légitimes, Ousmane Koiranga précise que : « la procédure du recrutement à la fonction publique, jusqu’à l’aboutissement des dossiers, passe par un circuit bien défini et assez transparent. Tout dossier déposé passe par le courrier et est enregistré dans la base de données, avant d’être acheminé dans les administrations compétentes, notamment la direction de la gestion des carrières. Il y a l’étape de l’authentification des diplômes qui est primordiale. Puis le dossier passe par respectivement par le Secrétariat général du Minfopra, les services du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, puis par les services du Premier ministre, avant même que le Minfopra ne signe ledit contrat. C’est seulement après ces étapes que le matricule est généré, afin que les administrations utilisatrices de ces personnels puissent prendre le relais au niveau des paiements et de la solde. La procédure est certes longue, mais indispensable pour un meilleur traitement de ces dossiers, car il s’agit pour le Minfopra, d’assurer aux usagers et agents de l’Etat, une meilleure gestion de leurs carrières dès leurs entrées à la fonction publique. Il s’agit bien là d’un dossier pour toute une vie et aucune erreur ne doit être admise. A cet effet, le ministre Joseph Le demande à tous ces instituteurs de l’enseignement technique, de rester patients et sereins, car tous ces dossiers, qui sont d’ailleurs très avancés aujourd’hui, seront finalisés dans les plus brefs délais ».
C’est avec toutes ces assurances que le Syniet a salué cette ouverture du Minfopra, à travers une franche collaboration impulsée sous le ministre Joseph Le, afin d’apaiser le climat social, tout en allégeant les tracasseries des agents de l’Etat.


Samuel Bondjock

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