Sous la conduite de madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, les dignitaires, élites et Reines-mères du Ndé, étaient au chevet de la famille si durement éprouvée, ce 14 décembre 2021 à Yaoundé.
En mémoire de tous les services rendus à la nation en général et à sa communauté natale du Ndé en particulier, par le Général de corps d’armée, Nganso Sunji Jean, une importante délégation composée des représentants des monarques du Ndé résidents à Yaoundé et environs, des Reines-mères du Riprem, et des élites du Ndé, au premier rang desquelles, Célestine Ketcha Courtès, est venue apporter du réconfort et de la consolation aux enfants orphelins et à grande famille du défunt, à sa résidence du quartier général à Yaoundé.
Entre prières, méditations, chants et louanges à l’éternel, pour le repos bien mérité de l’âme du Général Nganso, on aura pu observer la présence de plusieurs grandes figures de la communauté du Ndé, notamment, le Consul honoraire de Suisse, S.E. Tankouan Roland, Pr Francis Wete, Pr Georges Kobou, le chef de la communauté Bangangté de Yaoundé et environs, Sa’a Nzwetom Théodore, et plusieurs Reines-mères du Réseau international des princesses et Reines-mères du Ndé (Riprem), pour ne citer que celles-là.
À quelques heures seulement de sa levée de cops prévue à l’hôpital général de Yaoundé, le jeudi 16 décembre 2021, suivie des cérémonies protocolaires prevues à Yaoundé le 17 décembre, avant son inhumation à Balengou le samedi 18 décembre 2021, la grande communauté du Ndé porte le deuil de leur valeureux fils, qui aura fait la fierté du département de la noblesse, de la dignité et de l’élégance.
Selon le témoignage de la Reine-mère, Menchiagrup Célestine Ketcha Courtès, rendu en mémoire du Général Nganso, elle précisa que : « Le Général Nganso était un homme incroyable, un père rassembleur, un soldat accompli. C’était l’exemple d’un homme suffisamment noble, vrai, loyal, fidèle aux institutions de la République, et surtout soucieux du développement de sa terre natale. Il accordait une importance particulière à la réconciliation entre tous les fils et filles du Ndé. Il était par ailleurs un disciple invétéré du vivre ensemble, tant prôné par le chef de l’État, S.E. Paul Biya, chef suprême des forces armées, à qui il voyait un respect remarquable. Notre père, le Général Nganso, observait une reconnaissance formidable à la mémoire de ses géniteurs, à qui il réservait régulièrement des messes d’anniversaires chaque année, pour leur repos éternel. C’était surtout pareil pour la mémoire de sa chère et tendre Epse, Marie Esther, décédée un peu plus tot. En cette occasion douloureuse, c’est tout le département du Ndé qui pleure son valeureux guerrier qu’il n’oubliera Jamais. Vas, et repose en paix notre Général, et que la terre de nos ancêtres te soit légère >>.
Biographie
Le Général de corps d’armée, Nganso Sunji Jean, décédé le 14 novembre 2021 à Yaoundé des suites de maladie, à l’âge de 84 ans, est originaire de Balengou dans le département du Ndé. Né le 15 octobre 1937, il était ingénieur diplômé de l’École polytechnique de Paris, où il aura fréquenté de 1958 à 1960. Le Général Nganso, en est sorti ingénieur de génie civil en ponts et chaussées. En 1962, il a suivi un stage à l’Ecole d’application du génie civil à Angers en France. De 1965 à 1967, il a été stagiaire dans les grands Etats-majors de l’armée française. Enrôlé le 1er octobre 1956, il est fait lieutenant en 1960, capitaine en 1962, commandant en 1964, colonel en 1973, général de brigade en 1983, et général de division en 1993. Le 25 septembre 2001, Jean Nganso Sunji, est promu général de corps d’armée, par le chef de l’État, Paul Biya. Il occupe pendant de nombreuses années le poste de chef d’état-major de l’armée de l’air du Cameroun. Le 11 mars 2011, avec trois autres camarades officiers généraux, que sont, Pierre Semengue, Oumarou Djam Yaya et James Tataw, il est admis à la deuxième section.
Le Général Jean Nganso Sunji, fait partie des cadres militaires ayant sauvé le régime de Paul Biya lors de la tentative de coup d’état d’avril 1984.
Aux grands hommes, la patrie reconnaissante, le Général Nganso Sunji Jean, aura droit officiellement, sous la supervision du ministre délégué à la présidence de la République, chargé de la défense, Joseph Beti Assomo, à tous les honneurs militaires dûs à son rang, et éventuellement à une décoration exceptionnelle à titre posthume décernée par le chef de l’État, à ce monument de la défense nationale.
Samuel Bondjock
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