Gestion de la biodiversite : Le Cameroun bénéfice de 6 milliards de FCFA.


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  • 31 mars 2022

Le mercredi 30 mars 2022 à Yaoundé, une convention tripartite a été signée entre le Ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (minepded), le fonds mondial pour la nature (WWF – Cameroun) et le fonds pour l’environnement mondial (FEM/GEF).

Dans le cadre du projet GEF-7 pour la gestion intégrée des paysages forestiers du Cameroun dans le bassin du Congo, le ministre de l’environnement, Hélé Pierre, a signé un accord de coopération avec la WWF et GEF. Durant la cérémonie qui s’est tenue à Yaoundé, dans un des locaux du minepded, y ont également pris part, le ministre délégué du minepded, le ministre de la Forêt et de la Faune, le ministre de la planification et de l’aménagement du territoire, la représentante de WWF- Cameroun, Clotilde Ngomba et la représentante de WWF GEF agency, Lingertat Heike.

Signature de la convention par WWF -Cameroun et GEF

Le projet vise, à renforcer la gestion intégrée des paysages forestiers d’importance mondiale du Cameroun, dans le bassin du Congo. Il a pour objectif final de garantir l’intégrité biologique de la zone et d’accroître les opportunités économiques, ainsi que les moyens de subsistance des populations autochtones.

Le projet concerne principalement, le paysage de Campo sur 769 446 ha, le paysage du tri-national Dja-Odzala-Minkebe sur 4 949 174 ha et le paysage du tri-national de la Sangha sur 1 490 552 ha. Il va s’étendre sur 72 mois, soit 6ans. Pour sa réalisation, GEF met à la disposition du Cameroun, la somme de 10,4 millions de dollars, soit 6 milliards de Francs CFA.

Signature de la convention par le minepded

C’est un programme d’impact, dont les composantes principales sont, l’intégration de la planification et de la gestion intégrées de l’utilisation des terres; l’amélioration de l’efficacité de la gestion et de la gouvernance des forêts à haute valeur de conservation, avec des interventions ciblées pour protéger les espèces menacées ; l’amélioration de la gestion durable des forêts par le biais des chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux et du bois dur; l’augmentation des bénéfices tirés de la biodiversité, grâce au développement du tourisme durable ; et le suivi et l’évaluation, la gestion des connaissances et coordination régionale.

Échange des parafins

Au terme du projet, l’on de devrait assister entre autres, à une gestion efficace des espaces concernés; le développement du tourisme, voire de l’écotourisme; l’amélioration des conditions de vie des populations locales rattachées aux différents sites; le développement des partenariats public-privés pour l’optimisation du développement de ces espaces.
Le projet a donc pour défit majeur, de permettre la conservation de la biodiversité tout en l’exploitant. Il entre également en droite ligne avec les objectifs de développement durable, en contribuant à la lutte contre les changements climatiques, la protection de la couche d’ozone, la gestion équitable des ressources, etc. En plus du Cameroun, les autres pays faisant partir du bassin du Congo à savoir le Gabon, République démocratique du Congo, Guinée Équatoriale, République Centrafricaine, Congo, sont concernées.

Rosine Yémélé

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