Cameroun – Coopération Minjec – Ambassade des États-Unis : Un grand symposium sur la paix organisé à Yaoundé.
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- 1 octobre 2022
En la présence du ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou, le symposium national YALI a ouvert ses portes ce vendredi 30 septembre 2022 à Yaoundé.
Sous le thème « Silencing Hate speech countering Youth violence and youth radicalization in Cameroon », cette cérémonie s’inscrit dans le contexte des activités du Mandela Washington Fellows, une initiative pensée par le gouvernement américain dont le but est de promouvoir les valeurs de citoyenneté.
Au menu de cette manifestation, il est prévu un affrontement entre 10 jeunes Camerounais, ceux-ci vainqueurs des symposiums régionaux. Pour chaque région du Cameroun, un symposium avait été organisé et un ambassadeur de paix avait été choisi sur la base de son message d’encouragement à la paix. À l’occasion de ce grand symposium, ce vendredi 30 septembre 2022, les 10 vainqueurs s’affrontent donc pour exposer leurs projets de promotion de la paix. À l’issu de la délibération du jury, une femme baptisée Miss Yali et un homme appelé Mr Yali tous deux seront ambassadeurs nationaux de la paix à l’opposé des ambassadeurs régionaux de la paix précédemment choisis. Il est important de rappeler que les 10 lauréats des compétitions régionales ont été nommés ambassadeurs du Pronec-Reamorce par le ministre Mounouna Foutsou. Les lauréats présentaient tour à tour leurs projets devant un jury, en présence des responsables d’associations et de mouvements de jeunesse de tout le Cameroun.
D’après Mounouna Foutsou, ce symposium est la preuve des liens cordiaux entre le Cameroun et les USA dans la construction de la paix et d’un engagement pour un ensemble d’actions afin de réduire dans tout le Cameroun et, au sein de la Jeunesse, les discours de haine, la radicalisation et la violence. « Le thème de ce symposium est donc idéalement choisi pour le Cameroun, en ce temps où il fait face à des menaces à la paix, dans les régions septentrionales, le Sud-Ouest et le Nord-ouest », a t-il mentionné. Pendant la minute de civisme, le ministre a d’ailleurs demandé à l’assistance de prendre l’engagement de lutter de toutes ses forces contre les discours de haine, la violence et la radicalisation des jeunes au Cameroun.
Le responsable des affaires publiques de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun et représentant de l’ambassadeur, Ethan Tabor, s’est félicité du résultat que les programmes du Mandela Washington Fellows a sur la jeunesse, à cette période où plus de 2 millions de jeunes camerounais sont touchés par les actions de promotion de la paix. Selon le représentant de l’ambassadeur des USA, les jeunes passés par les différents programmes de renforcement de capacité sont des vecteurs de dynamisme et de respect de droits de l’homme et de la paix dans leurs communautés. Il s’est dit également impressionné par l’optimisme et la passion des jeunes camerounais, leur détermination à impulser le développement, notamment ceux qui ont participé aux challenges régionaux.
Il a été donné au Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale, d’apprécier le travail fantastique qui est effectué par l’ambassade des Etats-Unis et le Minjec pour encadrer les jeunes. Ce diplomate a fait savoir le contexte dans lequel intervient cette cérémonie, la même date qu’une journée spéciale au Canada, celle qui commémore la réalité de la colonisation et la souffrance des peuples autochtones. « Il est indispensable dans toute société de s’arrêter et de voir dans quelle mesure on doit lutter contre la propagation de la haine, dont les conséquences sont bien souvent hors de contrôle », a souligné Richard Bale.
Clifford Akonteh, président de l’association Mandela Washington Fellows, quant lui, s’est dit heureux et ému de l’ampleur de l’événement qui, pour lui est une pierre de plus pour la construction de la paix. Selon Clifford Akonteh, ce symposium se tient dans un contexte social où les réseaux sociaux sont devenus plus que jamais un vecteur de discours de haine et de violence. Une nouvelle façons de faire participer la Jeunesse à la lutte contre ces maux qui mine la société.
Francis Dourdjao
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