L’atelier de validation des livrables de la deuxième phase du projet de biosécurité au Cameroun s’est tenu du 10 au 11 avril 2023 à Yaoundé, sous la présidence du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (minepded), Hele Pierre.
C’est le point focal du protocole de Carthagena, Robert Ntep, par ailleurs chef du Centre d’information et de documentation sur l’environnement, qui a eu la lourde responsabilité de présenter les attentes et le contenu des travaux de cet atelier de Yaoundé.
Selon ce coordonnateur national de la biosécurité au Cameroun : « les éléments techniques soumis à la validation ce jour sont constitués du document projet de la deuxième phase de biosécurité et ses outils de mise en œuvre, sous forme d’annexes.
Donc, il est question au cours de cet atelier de procéder à la validation de ces documents, avant de les transférer au siège des Nations-Unies pour l’environnement, qui aura certainement quelques révisions à y apporter, avant la validation finale au secrétariat du Fonds mondial pour l’environnement. Et c’est seulement à ce niveau que la deuxième phase pourra démarrer. Il est toutefois important de rappeler que la première phase de ce projet avait pour objectif principal de mettre en place au niveau national un cadre qui nous permette de nous prémunir contre les organismes vivants modifiés et les espèces exotiques envahissantes. Ces outils sont donc déjà élaborés, il est question dans le cadre de cette deuxième phase, de les tester, c’est-à-dire, de passer de la phase de mise en place des outils, à la phase de mise en œuvre effective de ces outils. Et parmi ces outils, nous avons déjà un avant-projet de loi sur la biosécurité, qui devrait se transformer en projet de loi à soumettre au parlement pour discussions et votes, afin d’être promulguer par le Président de la République ».
Une démarche fortement soutenue par le ministre camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, qui a tenu à préciser que : « c’est depuis 2011 que le minepded avec l’appui des partenaires, est à pieds d’œuvre pour sortir un projet de loi sur la biosécurité. Car, très simplement il faut comprendre que la biosécurité c’est la sécurité de la vie. Il est impératif pour nous de faire face aux risques que nous courrons, pour protéger l’environnement, pour protéger la vie. La vie humaine, la vie animale, la vie végétales etc. cette démarche s’inscrit en droite ligne des conventions ratifiées par le Cameroun ».
Samuel Bondjock
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