Cameroun – Tribune libre du prêtre philosophe Jean Armel Bissi sur la vision pastorale de Mgr Jean Mbarga à l’aune de la projection de l’émergence du Cameroun.

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Un inconnu depuis l’Archidiocese de Yaoundé ( Cameroun) a publié un texte sur les réseaux sociaux avec l’intention de dénigrer l’actuel Archevêque de Yaoundé. Je ne lui répondrai pas à la façon de quelqu’un qui veut lui retourner sa polémique. Je le considère donc comme une personne qui n’a pas la vraie idée de Mgr Jean Mbarga et à qui il faut faire connaître cet homme de Dieu. Je ne le fais pas en raison des privilèges particuliers que je tirerais de l’actuel Archevêque de Yaoundé. Personne n’ ignore que je ne suis pas un privilégié et que je me bas tout seul à marquer mon temps, mon sacerdoce et surtout les mémoires de mes contemporains loin des quelconques facilités de ma hiérarchie ecclésiale. Je suis donc un chrétien, un prêtre et un enseignant de philosophie qui s’est promis d’aider les croyants et les personnes de bonne volonté, en tout domaine, à profiter de la lumière de mon petit patrimoine philosophique en apprenant de moi les distances qui se situent entre les préjugés, les rumeurs, les calomnies et la vérité. Mon effort est de sortir de la caverne les personnes qui disent les choses avant de les avoir retournées en tous les sens et de s’être assurées de leurs propriétés indéniables.

Alors, le calomniateur de Mgr Jean Mbarga lui attribue un très grand attachement à l’argent. Toutefois, il ne met pas en lumière le bilan pastoral de l’Archevêque de Yaoundé en quelques années seulement à Yaoundé. L’ argent n’est pas celui de l’ Archevêque mais de l’Eglise. L’ Archevêque se mouille plutôt pour son Église et sacrifie pour elle sa propre personne. Le charisme de l’ Archevêque de Yaoundé n’est rien d’autre que celui de l’éducation. Jean Mbarga a pour deuxième nom : l’Eveque des ecoles. Ce don de l’Esprit Saint a eu comme préludes un brillant passage du jeune prêtre Jean Mbarga à l’aumônerie des mouvements catholiques de l’Archidiocese de Yaoundé, une thèse de doctorat mémorable à Rome en théologie morale, de longues années de rectorat au Grand séminaire de Nkolbisson et un début d’entreprenariat académique à Ebolowa, diocèse occupé avant l’archevêché de Yaoundé, où Mgr Jean Mbarga lance une première université catholique : BONEAU SUPÉRIEUR. Cette Université fait la fierté de l’Eglise catholique au Cameroun depuis de bonnes années déjà. Les résultats en disent plus.

Au moment où Mgr Jean Mbarga prend les rênes de l’Archidiocese de Yaoundé en 2015, cette Église est dans une situation financière irrémédiablement compromise. En droit des affaires OHADA, cela signifie que cette institution est au sol c’est-à-dire au niveau le plus nul. Comment donc diriger un diocèse qui n’a rien ? La méthode Jean Mbarga se voudra synodale. Il faut impliquer le peuple de Dieu en toute chose et lui faire porter la reconstruction de son Église. Le diocèse se relève donc non pas avec des financements venus d’ailleurs mais uniquement par l’implication de chacun de ses fidèles. En effet, lorsque Mgr Jean Mbarga acheve un collège, c’est le peuple de Dieu qui a donné de l’argent et c’est lui seul qui en a le mérite. Rien n’est au nom de Jean Mbarga. Avant dix ans de ministère à la tête de l’Archidiocese de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga vient de doter l’ Église de plus d’une dizaine de collèges catholiques florissants dont plusieurs sont sur régime internat et d’une myriade d’écoles catholiques dans la plupart des coins du diocèse. Yaoundé aujourd’hui est un vaste chantier de construction des édifices scolaires. L’ Archevêque en crée chaque année et des besoins plus nombreux surgissent aussi chaque année. En plus de cela, il en a fait des instituts bilingues où les jeunes camerounais sont formés au français et à l’anglais. Véritables pépinières de l’avenir du Cameroun, ces établissements scolaires catholiques forment les jeunes camerounais au gré des scolarités purement chrétiennes, comparativement à leurs équipares privés laïcs, sans oublier que leurs résultats sont les meilleurs au niveau national. Le collège catholique premier national à l’office du baccalauréat du Cameroun est le même depuis l’arrivée de Mgr Jean Mbarga à Yaoundé. Il s’agit du collège catholique Jean Tabi.

Conscient de la question du chômage aujourd’hui et du besoin d’une main d’œuvre qualifiée, Mgr Jean Mbarga s’est résolu à fonder des universités catholiques appartenant non pas à Jean Mbarga mais à l’ Archidiocese de Yaoundé. C’est le cas de l’INUCASTHY que tient le Pr Abbe Louis Claude Mbarga depuis sa création en 2017. Cet institut superieur, premier national au BTS 2022, forme à diverses competences des cadres d’entreprises, des cadres de l’administration publique et à diverses aptitudes susceptibles de faciliter l’auto-emploi de chaque lauréat. Le travail n’est plus à attendre de quelqu’un. Il faut savoir créer le sien aime à dire Mgr Jean Mbarga.

Cette dynamique d’une éducation catholique de qualité a poussé ses tentacules, en ces temps qui sont les derniers, jusqu’à la création d’une École superieure polytechnique à Akono. Mgr Jean Mbarga veut désormais former des techniciens supérieurs : des ingénieurs. Le projet est naissant et a besoin d’être soutenu. Le site d’Akono qui abrite le Petit Séminaire et le prestigieux collège Stoll est loin d’être hasardeux. Le futur prêtre qui acheve son petit séminaire à Akono pourra désormais devenir ingénieur avant d’entrer au grand séminaire pour la prêtrise. Cela dénote à souhait la grande lecture que Mgr Jean Mbarga a du clergé local. Les prêtres ne peuvent plus être que des théologiens ou des philosophes. Ils doivent désormais savoir manier les outils du progrès technique. Ils doivent être aussi des ingénieurs et des techniciens supérieurs qui construisent l’Eglise et cette Afrique en émergence.

Pareillement, le jeune collégien qui prend son baccalauréat à Akono n’aura plus besoin de quitter Akono pour Yaoundé, Douala ou Paris s’il veut devenir ingénieur. Il va poursuivre ses rêves en se formant surplace à Akono.

Telle est la vision de Mgr Jean Mbarga. Telles sont d’ailleurs ses réalisations. Comment ne donc pas rendre grâce à Dieu pour le don à l’Eglise d’un Pasteur autant acharné au travail, visionnaire dans l’érection des instituts de formation de la jeunesse et surtout très prospère en tout ce qu’il entreprend ?

Abbé Jean Armel Bissi, licencié en droit privé et en droit public, Master en philosophie, DIPES II en philosophie et diplômé de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé ( Cameroun).

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