L’assurance a été faite par le ministre Gaston Eloundou Essomba, lors de sa mission d’évaluation effectuée dans les régions du septentrion, du 24 au 26 mars 2021.
Après le démantèlement d’une partie de la centrale thermique d’Ahala à Yaoundé, en décembre 2020, pour l’installer à Ngaoundéré, avec ses 12 MW supplémentaires, en vue de renforcer l’offre de production de l’énergie électrique dans les trois régions septentrionales du Cameroun, sur très haute instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya, le ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, a sillonné une fois de plus dans ces régions du grand nord, du 24 au 26 mars derniers, pour évaluer la situation effective de la fourniture de l’énergie électrique dans cette partie du pays, qui est victime des coupures intempestives du courant électrique, depuis le mois de septembre 2020, occasionnées par la faible hydrologie sur le bassin de la Benoué, qui abrite le barrage hydroélectrique de Lagdo, causant ainsi un déficit de près de 47 MW qu’il fallait automatiquement combler d’une manière ou d’une autre.
Il était donc question pour les équipes techniques conduites par le Minee sur le terrain, d’évaluer l’état de fonctionnement du parc de production thermique dans le réseau interconnecté Nord (Rin), suite aux perturbations observées une fois de plus ces derniers jours. Après une inspection approfondie de toutes ces installations, Gaston Eloundou Essomba a prescrit dans l’urgence les travaux correctifs de maintenance des équipements, afin d’atténuer sans délais les désagréments liés à ces délestages. Même s’il faut reconnaitre qu’avec la pandémie de Covid-19, et les fermetures des frontières, les nouvelles pièces commandées tardent encore à être livrées au Cameroun.
Car en cette veille du jeûne de Ramadan, qui doit débuter vers le 12 avril prochain, la communauté musulmane en particulier doit être rassurée de l’accompagnement du gouvernement, à travers la permanence dans la fourniture de l’énergie électrique, tout au moins pendant cette période, jusqu’à ce que l’hydrologie sur le fleuve Bénoué retrouve son niveau normal, avec les premières pluies qui sont attendues d’ici juin 2021.
Samuel Bondjock
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