Cameroun – Programme de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR) : La Banque mondiale s’engage pour la deuxième phase du programme.


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  • 11 mai 2024

Après les succès enregistrés lors de la mise en oeuvre du premier PDVIR, la Banque mondiale se projète déjà vers un nouveau programme beaucoup plus ambitieux. C’est l’objet de l’audience accordée le 8 mai 2024 à Yaoundé par Madame le ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, à une importante délégation de la Banque mondiale, conduite par Guillemette Sidonie Jaffrin, Directrice adjointe de la Banque Mondiale, et Responsable en chef des opérations.

Faisant le résumé de cet échange avec Célestine Ketcha Courtès, le chef de mission, Madame Guillemette Sidonie précise que : « Nous avons au cours de cette audience, fait le point sur l’engagement de la Banque mondiale dans le secteur urbain au Cameroun, à travers l’un de nos projet dénommé PDVIR, exécuté depuis quelques années déjà dans plusieurs villes du pays, avec des résultats assez satisfaisants, au regard des témoignages des populations bénéficiaires. Ainsi, nous préparons déjà un nouvel engagement toujours dans le secteur urbain. L’objectif étant toujours d’améliorer la qualité de vie des habitants des villes de Yaoundé et Douala principalement et donc d’améliorer les services urbains de base, donc les infrastructures urbaines, avec des impacts rapides sur le terrain, afin que les bénéficiaires puissent voir les résultats assez rapidement dans leur quotidien, en terme de voiries, de drainage et bien d’autres investissements pour des services de proximité. Nous avons par exemple les cas des quartiers Nkolmesseng et Oyomabang, où nous avons développé des voiries. Et maintenant, il y à moins de poussière dans ces zones. Nous avons de très bons retours sur tous ces investissements réalisés, malgré toutes les contraintes enregistrées ici et là. En résumé, la Banque mondiale est satisfaite des résultats enregistrés lors de cette première phase du Pdvir ».

À la suite de madame guillemette Sidonie Jaffrin, Célestine Ketcha Courtès dit toute sa satisfaction :  » je dirai que PDVIR qui est un très beau projet, accéléré sur très Hautes directives du Président de la République, dans le cadre de l’amélioration de la modernisation des nos villes, de l’amélioration de la mobilité dans les quartiers précaires. Le PDVIR, c’est Nkolmesseng, c’est Oyomabang, c’est Batouri, ce sont les services essentiels de base, tels que le tout premier Centre de gestion des boues de vidange de la ville de Douala, en construction à Ngombé, dans la commune de Douala 5. Pour tout celà, je voudrais dire que c’est à cause de ces belles pratiques, des leçons apprises, des progrès réalisés dans le cadre de ce PDVIR, que notre partenaire financier et technique, qui est la Banque mondiale, a décidé de la poursuite de ce beau projet dans notre pays, en attaquant principalement les villes de Douala et Yaoundé ».

Pour mémoire, le PDVIR est d’un Coût total de 93 milliards de FCFA, avec les retombées positives attendues sur environs 651 400 bénéficiaires directs.

Samuel Bondjock

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