Face aux professionnels de médias lors du voyage de presse du C2D, le 3 juin 2024 à l’hôpital Saint-Jean de Malte de Njombé, le Directeur général, Michel Vautrot, affiche les prouesses, ainsi que les ambitions de ce Centre hospitalier de référence.
Il faut dire qu’avec nos 160 personnels permanents, assistés d’environ 40 stagiaires, l’hôpital Saint-Jean de Malte de Njombé appliquons des protocoles très strictes sur ce que nous appelons le bionettoyage médical ; qui permet d’effacer tout risque de contamination à l’hôpital et surtout au sein des services cliniques. C’est une affaire de longue haleine, avec bien évidemment la mise en œuvre de ces protocoles, mais surtout le contrôle de ceux-ci par les majors des services que vous avez d’ailleurs rencontrés lors de cette visite. Tel que nous l’avons présenté le 02 Mars 2024 à son Excellence le Ministre de la santé publique du Cameroun, le C2D nous a énormément apporté, sur le plan de la prise en charge des patients. Tout d’abord, nous avons pu élaborer des laboratoires avec une Banque de sang qui est assez atypique dans la région du Littoral. Ce qui permet une meilleure prise en charge de tous les cas des accidentés de la voie publique. Ensuite, cela a permis au service de pédiatrie, d’élargir son nombre de lits d’hospitalisation et surtout de créer in vivo le service de néonatalogie, qui doit prendre en charge les grands prématurés. Vous l’avez vu, nous avons ici des grands prématurés, d’une gestation de 32 semaines. Celà nous a également permis de rénover le bloc opératoire, avec 4 salles d’interventions, qui sont aujourd’hui opérationnelles. Il en est de même pour le service d’accueil, ainsi que celui des d’urgences, avec une capacité d’accueil de 10 lits et des lits d’appoint pour les enfants. Nous pouvons dire que ces financements du C2D ont permis à notre hôpital d’assoir son activité sur de bonnes bases, aussi bien en infrastructures, qu’en acquisition de matériels et d’équipements médicaux. C’est vrai que qui dit merci en redemande, nous sommes actuellement en train d’élaborer le plan d’établissement hospitalier 2025 – 2030 ; et nous pensons améliorer davantage la capacité d’accueil des patients. Cela passera bien évidemment par une amélioration de notre unité de réanimation, avec l’acquisition de nouveaux matériels. Cela passera aussi par l’acquisition des matériels pour le service de néonatologie. Il y a aussi un service qui ne doit pas être oublié, il s’agit du service de médecine interne. Car, nous avons ici des patients de plus en plus âgés, que nous accompagnons jusqu’à leurs fins de vies et nous devons avoir un département dédié à cette catégorie de patients, qui demande une surveillance en permanence pour leurs soins. Aux côtés de tout ceci, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que cette collaboration est vraiment excellente. Puisque le ministère de la santé publique Camerounais suit de très près nos dossiers. Et il appui également nos demandes d’acquisition de matériels ; et même dans la réalisation de nos infrastructures. À cet effet, nous sommes dans une belle perspective d’amélioration des soins de santé au Cameroun en général et dans le département du Moungo en particulier.
Samuel Bondjock
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