À l’occasion de la 13e édition du Salon de l’action gouvernementale (SAGO), organisée au Palais des sports de Yaoundé du 20 au 27 juillet 2024, le Fonds d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) célèbre ses 50 ans autour d’une conférence publique, au cours de laquelle son Directeur général, Philippe Camille Akoa, dresse le bilan de l’institution dont il a la charge. Lire en exclusivité sa déclaration face à la presse.
« Je voudrais dire que la célébration des 50 ans du Feicom, c’est un moment qui doit quand même marqué dans le cadre cette institution. C’est un moment d’arrêt, pour lancer un regard rétrospective sur ce passé, afin de pouvoir se projeter dans les prochaines 50 années. Donc je pense que nous ne pouvons pas continuer à grandir, sans nous interroger sur le bien fondé de la raison d’être du Feicom. Cette célébration doit alors nous permettre effectivement de faire le bilan du Feicom ; en appréciant déjà le chemin qui a été parcouru depuis sa création en 1972. Donc nous sommes effectivement à une période de bilan. Et très humblement et au regard des indicateurs de performances socioéconomiques, nous pensons honnêtement que ce bilan du Feicom aujourd’hui est satisfaisant. Mais, comme nous sommes dans un dynamique d’amélioration continue de nos services et de nos résultats, nous pensons également qu’il y a beaucoup de choses qui sont de nature à être améliorées. Ainsi, cette célébration des 50 ans nous donnera l’opportunité de pouvoir continuer avec les réflexions et les stratégies, afin d’analyser tous ces axes majeurs, pour pouvoir mieux nous projeter dans l’avenir. Car, nous entendons, avec la vision que nous avons, conformément aux orientations du gouvernement, faire des collectivités territoriales décentralisées, un endroit où il fait bon vivre. C’est-à-dire que, nous devons être solidaires, aux côtés des pouvoirs publics, pour effectivement poursuivre l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. Il faut notamment dire que nos priorités pour l’instant sont axées sur l’offre des services sociaux de base, pour le développement local. Ainsi, nous allons toujours être aux côtés du gouvernement, pour permettre aux populations d’avoir accès à l’eau, à l’éducation, à la santé, aux infrastructures et à plusieurs autres services de base. Voilà véritablement les services sociaux de base que nous devons assurer au niveau du Feicom ; et je pense d’ailleurs que cette vision rentre dans le cadre, non seulement des objectifs du Millénaire pour le développement, mais également dans le cadre des objectifs du développement durable ».
Propos recueillis par Samuel Bondjock.
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