Cameroun – Construction de la voie de contournement de Yaoundé : Une rentabilité économique de 4145 milliards de FCFA.


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  • 25 septembre 2024

Pour un investissement de 794 milliards dans le projet de construction de la voie de contournement de la ville de Yaoundé (VCY), longue de 92 km, avec la construction de ses 4 pôles d’aménagements urbains, pour un coût de 470 milliards de FCFA, avec des indemnisations et installations estimé à plus de 88 milliards de FCFA, le résultat des calculs de la rentabilité économique de ce projet affiche un gain financier de l’ordre de 4 145 milliards de FCFA.

Il est important de souligner que les voies de contournement des principales villes du Cameroun, comme Yaoundé, Douala, Bafoussam, pour ne coter que celles-là, sont partie intégrante du plan directeur routier national adopté depuis 2006 avec l’appui des partenaires au développement, afin de servir de boussole dans la programmation des interventions et investissements sur le réseau routier national aux horizons 2025 et 2035.

Dans son tracé, il faut dire que la VCY prend ses origines à l’Ouest de Minkoameyos, au voisinage de l’intersection avec l’autoroute Yaoundé – Douala. Le tracé prend une direction Nord-Sud vers la Nationale N°3, en périphérie de l’échangeur d’Éloundem, au Pk6+400, un pôle d’aménagement urbain de 200 hectares y est prévu, dans la commune de Mbankomo. Ensuite, ce tracé comportant une chaussée de 2×2 voies de 7 m chacune, avec un terre plein central de 14 m, se prolonge jusqu’à l’échangeur d’Afanoya, où il change d’orientation et évolu dans le sens Nord-Est, en traversant la Mefou et le Mfoundi, en se prolongeant jusqu’à l’échangeur de Meyo, récemment construit dans le cadre des aménagements de l’Autoroute Yaoundé – Nsimalen. Après le tracé s’oriente vers le Sud-Est, travers la RN2 vers le quartier Odza, jusqu’à l’échangeur Nkolngot, où sera construit un autre pôle d’aménagement urbain sur un peu plus de 230 ha, dans la commune de Mfou, dans la direction de l’aéroport de Yaoundé Nsimalen. Ce tracé se dirige ensuite vers l’échangeur 7 et prend fin à l’interdiction avec la RN10 au niveau du village Nkolmeyang, où est projeté l’échangeur N°8 au PK46+170 de la VCY. Il prend la direction de l’échangeur Momebelengal et se poursuit au village Ntouessong, à l’échangeur N°10, dans la commune de Soa, où est projeté un troisième pôle de développement urbain, pour environ 400 ha de superficie. À la sortie de ce pôle, le tracé traverse la route de Soa, où un échangeur à 3 niveau est projeté. Puis on continue à proximité du site de l’Université de Soa, et prend fin à l’intersection avec la RN5 à Nkozoa. Ensuite le tracé se poursuit vers le village de Nyom, puis continue jusqu’à l’échangeur de Nkong, puis à l’intersection avec la route régionale 104, dans la commune d’Okola, où est projeté le quatrième pôle d’aménagement urbain de 365 ha, entre Nkong et Nouma. Ensuite le tracé continue vers le sud en allant vers le village Odza. La fin du tracé est caractérisé par la jonction avec l’Autoroute Yaoundé – Douala, au niveau de l’échangeur Minkoameyos, permettant ainsi de constituer la boucle compléte de la VCY d’une longueur totale d’environ 92 km, comprenant 20 échangeurs, 17 passages piétons, 3 grands ouvrages hydrologiques, et 174 ouvrages hydrologiques courts. L’estimation du coût de ce projet de construction de la VCY est 794 milliards de FCFA. Repartis entre 706 milliards de FCFA pour le coût de réalisation des travaux et 88 milliards de FCFA pour les coûts des indemnisations et installations. Le coût total de construction des quatre pôle d’aménagement urbain est de 470 milliards de FCFA, dont 20 milliards pour les coût des indemnisations et installations, soit environ 1200 hectares. Le projet de construction de la voies de contournement de Yaoundé (VCY), ainsi que ses 4 pôles de développement urbain, permettra de dégager des avantages économiques de l’ordre de 4 145 milliards de FCFA, générés essentiellement par le gain de temps de 75% ; la réduction des coûts d’exploitation des véhicules de 14% ; sans oublier la plus value foncière d’environ 9%, ainsi que les taxes générés à l’État pendant la période de construction, soit 1%. Ainsi, l’examen des résultats des calculs de la rentabilité économique de ce projet permet de confirmer son importance aussi bien pour le Cameroun, que pour les autres pays de la sous-région Afrique centrale.

Samuel Bondjock

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