Cameroun – Célébration de la 42ème journée internationale de la paix : Le ministre Mounouna Foutsou impulse la dynamique dans les établissements scolaires.
- editeur
- 22 septembre 2023
- 296
À l’occasion de la 42ème journée internationale de la paix, célébrée ce jeudi 21 septembre 2023 à Douala, le Ministre de la jeunesse et l’éducation civique, Mounouna Foutsou à lancé les activités de sensibilisation et de mobilisation des jeunes, pour la promotion de la paix dans les établissements scolaires, sur l’ensemble du territoire national.
Dans son élan de conduire la jeunesse Camerounaise vers le développement du pays et vers la promotion des valeurs de paix, le ministre Mounouna Foutsou a mené les activités marquant la 42e édition de la journée internationale de la paix, sous le thème : « action en faveur de la paix : nos ambitions pour les objectifs mondiaux ».
Sous l’impulsion du gouvernement, cette commémoration intervient dans un contexte où Cameroun fait face depuis 2013 à de multiples défis sécuritaires et humanitaires. Notamment les actes barbares et meurturiers de la secte Boko Haram dans l’Extrême-Nord; les effets des crises sociopolitiques répétitives en République Centrafricaine (RCA) depuis 2003, ayant des impacts majeures au Cameroun ; l’enlisement de la crise sociopolitique dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) depuis 2016; ainsi que la résurgence des tensions intercommunautaires sous fond de lutte pour l’accès et le contrôle des ressources naturelles.
Le pays fait face par ailleurs à la désinformation de la jeunesse à travers les Technologies de l’Information et de la Communication, en l’occurrence la prolifération des messages incitant à la haine, au tribalisme, à l’intolérance, etc. La Journée Internationale de la paix est donc, dans ce contexte, une occasion pour tous les camerounais de se joindre à la communauté internationale pour affirmer leur attachement à la paix.
Au menu des activités de cette journée, notons la minute du civisme dans les établissements scolaires. De plus, est organisée une vaste campagne de mobilisation et de sensibilisation des jeunes pour la paix dans les structures éducatives. Il s’agit de mobilier les jeunes pour les encourager à s’impliquer dans la célébration de la journée internationale de paix.
La ville de Douala sert ainsi de cadre à la commémoration de la dite journée. Dans son mot d’accueil, l’adjoint au maire de Douala, Madame Ndombe Moukouko, déclare que : « Notre ville est engagée pour être un havre de paix pour toutes les communautés nationales et internationales ». Les autorités de la ville dite poumon économique ont répondu favorablement à l’appel à la paix du Minjec en érigeant une mascotte réservée à la paix au lieudit poste centrale à Bonanjo.
Le directeur du bureau régional de l’Unesco, Paul Raymond Coustère, qui procède à la lecture du message du secrétaire général de l’Onu. Après avoir déploré les fléaux qui minent tels que les conflits, incendies meurtriers et inondations, ce message rappelle que la paix n’est pas automatique et invite à agir en utilisant les outils comme la diplomatie, le dialogue et la collaboration, autant de moyens de désamorcer les tensions et de faire cesser un conflit.
Dans son discours, le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou, a precise que la célébration de la journée internationale de la paix, manifestation d’une aspiration commune à mettre fin aux souffrances inutiles causées par les conflits armés, est devenue une occasion pour tous les camerounais, en particulier les jeunes, de se joindre au gouvernement, ainsi qu’à la communauté nationale et internationale pour mener des actions favorables au relèvement et à l’épanouissement des peuples, et à l’avènement d’un véritable vouloir et savoir-vivre ensemble harmonieux.
Cette journée de commémoration de la paix lancée dans la ville de Douala, a été suivie des tables rondes; des campagnes d’affichage et autres formes de sensibilisations, organisées sur l’ensemble du territoire national et se poursuivront jusqu’au 28 septembre prochain.
Francis Dourdjao
Laisser un commentaire