Du 13 au 16 décembre 2022 au palais des congrès de Yaoundé, les acteurs du système de la santé publique au Cameroun se sont mobilisés pour la conférence médicale nationale, en vue de l’optimisation de la qualité des soins et services dans les différentes formations hospitalières du pays.
Un tour d’horizon au cœur de cette conférence médicale nationale de Yaoundé, nous a permis de recueillir les impressions de quelques acteurs majeurs du système de santé, participants et exposants durant ces quatre jours de travaux. De la formation, aux actes de soin, en passant par les fournisseurs, les médicaments, les partenaires, les laboratoires, entre autres, tous ont répondus présents.
Cap sur les formations médicales
Selon madame Ngamou, l’institut universitaire sous-régional bilingue Agenla Academy, à travers sa présence à la conférence médicale nationale de Yaoundé, compte relever plusieurs défis, notamment celui lié à la formation de pointe du personnel médical, avec des équipements de dernière génération. Et dans le cadre de ce grand rendez-vous national, nous avons déployé une importante gamme de matériels didactiques complets, utilisés durant nos différentes formations. Par exemple, nous disposons ici de l’ensemble des systèmes anatomiques, car une infirmière formée chez nous est capable de maitriser chaque partie de corps humain, afin de pouvoir bien prendre soin de ses malades. Nous avons également des moniteurs multiparamétriques, indispensables pour une formation optimale de nos apprenants. C’est à travers ces formations de qualité que nous arriverons à relever le niveau des soins et des services au Cameroun, avec à la clé, beaucoup plus d’innovations.
Les laboratoires médicaux
Le laboratoire belge, Exphar S.A, basé au Cameroun, est bel et bien présent à cette conférence médicale nationale, pour apporter son plus aux côtés du ministère de la santé publique, dans l’amélioration du système sanitaire. Et pour ce faire, le médicament de qualité occupe une place de choix dans l’atteinte de cet objectif, pour le grand bonheur des populations. Selon Mélanie Mvuh, superviseur adjoint de Exphar S.A, une panoplie de produits haut de gamme est disponible et mis à la disposition de la population, via les formations hospitalières. Par exemple, le Gastricide, qui est un produit grand public, pour venir à bout des problèmes de remontées acides liées au mal gastrique. Nous avons également Prostalène, pour les problèmes de prostates chez les personnes âgées ; Fébrilex sous toutes ses formes, qui est un anti grippal, entre autres.
Fournisseurs de dispositifs médicaux
Pascal Mbogne Kampta, Directeur général de Kampas médical Sarl, exposant à la conférence médicale de Yaoundé, précise que le fournisseur de dispositifs et d’équipements médicaux est la pièce maitresse et le point de départ de l’acte médical, car si vous n’avez pas d’appareils de diagnostic de qualité et de dernière génération que nous offrons, vous ne pouvez pas diagnostiquer un malade et par conséquent vous ne pouvez pas lui administrer des soins. Si vous n’avez pas un kit de test médical, vous ne pouvez pas savoir de quoi souffre un patient. Donc nous sommes donc les premiers soldats de la santé publique. Et vous avez vu cela pendant la pandémie du Coronavirus, nous étions au premier rang dans la chaine de riposte, avec des équipements, des dispositifs, des consommables et des réactifs entre autres.
Un avis entièrement partagé par le Dr Eyong Ako Agustin, président directeur général de Biopharcam Sarl, qui est une structure spécialisée en système de diagnostic biomédical dans toute l’Afrique centrale. Pour ce biologiste senior, le besoin en équipements médicaux, pour relever le niveau des plateaux techniques des hôpitaux est assez important dans notre système de santé publique. D’où notre participation active à cette conférence.
Les sectorielles
Aux côtés de ces autres acteurs majeurs du système de santé, qui ont tous répondu présents à l’appel du ministre de la santé publique, Manaouda Malachie, en vue de l’amélioration de la qualité des soins dans nos centres médicaux, le centre national de transfusion sanguine, le programme national multisectoriel de lutte contre la mortalité maternelle et infanto juvénile au Cameroun, les hôpitaux de première et deuxième catégories, les 195 districts de santé du Cameroun, les ordres professionnels, les administrations sectorielles, les partenaires internationaux, les universitaires, les Ongs, les sociétés savantes, pour ne citer que celles-là, sont fortement mobilisés pour contribuer efficacement à la réalisation de cette politique visant à terme une couverture santé universelle pour les populations camerounaises.
Samuel Bondjock