Le président de l’association Climat Chance, Ronan Dantec, a été reçu en audience à Yaoundé le 6 mars 2023, par madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, en vue d’échanger sur l’organisation éventuelle d’un sommet international sur le climat au Cameroun.
Au terme de cet entretien avec le gouvernement camerounais, le sénateur français, Ronan Dantec déclare : « Nous avions eu des échanges très fructueux avec Madame la Ministre, que je connais depuis le temps où elle s’investissait dans les réseaux internationaux des collectivités territoriales, en portant notamment la voix des femmes. Parce qu’il s’agit là d’un enjeux très fort de l’égalité hommes-femmes. Je crois que c’est très important pour nous qui organisons chaque année un sommet en Afrique, de faire le tour de l’Afrique, notamment en Afrique centrale et au Cameroun en particulier. Car le Cameroun est un grand pays, avec beaucoup d’enjeux et de potentialités sur le climat. Des enjeux d’adaptation face à ce changement climatique que nous subissons tous au Cameroun, comme en France, mais aussi avec des opportunités différentes. Nous avons discuté par exemple dans la perspective de ce sommet, de la question de l’habitat et de la construction. Il y a des filières économiques à créer. Il y a de l’emploi à créer. Il y a des financements à trouver pour la préservation de l’environnement. Donc ces sommets sont des moments de mobilisation de la société civile, des acteurs économiques et des collectivités territoriales. C’est une occasion pour nous de présenter les difficultés, mais aussi les opportunités qui sont aujourd’hui dernière cette mobilisation face aux changements climatiques. Nous n’avons pas encore tout décidé pour ce sommet, mais je crois que nous avons des échanges très fructueux et effectivement, nous sommes très heureux d’organiser ce sommet au Cameroun. Au Cameroun fort heureusement, il y a un processus de décentralisation important qui est en cours. Moi par exemple, j’étais longtemps le porte-parole climat des cités des gouvernements locaux unis, du grand réseau international des villes en France. On sait très bien qu’on ne réglera pas les problèmes du changement climatique sans la mobilisation des villes et des élus locaux. Et je crois que le Cameroun est un pays où il y a déjà une mobilisation plus forte que dans d’autres pays africains ».
Propos recueillis par Samuel Bondjock
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