Cameroun- Formation professionnelle : La région du Sud s’arrime à la nouvelle loi
- editeur
- 12 mars 2021
Un atelier régional de vulgarisation de la loi régissant la formation professionnelle au Cameroun et ses textes d’application s’est tenu à Ebolowa le 04 Février 2021, avec pour enjeu de faire connaître la politique nationale de l’emploi à tous les acteurs concernés.
Jusqu’ici la loi régissant la formation professionnelle au Cameroun présentait des insuffisances et des manquements avec des formations disparates et même divergentes, sans coordination véritable. Pour donner une réponse pertinente à la problématique de l’adéquation formation/emploi, le gouvernement de la République a engagé une vaste réforme et une actualisation de sa politique nationale de l’emploi. Une action adossée sur plusieurs piliers, notamment la mise en adéquation de la demande d’emploi, de l’augmentation et de la diversification des offres, de l’amélioration de la gouvernance, ainsi que de la prise en compte des secteurs porteurs et des besoins de compétences des entreprises.
Pour Floriane Melend Otop Nekam, Déléguée régional du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle du Sud : « En fait l’État s’est rendu compte que les différentes formations offertes aux jeunes n’étaient pas harmonisées. Ainsi que les certifications qui les accompagnent. Et bien plus que, même l’insertion était difficile. Il y’avait plusieurs manquements qu’il fallait corriger ».
Les contours de la nouvelle loi
Dans l’optique de mieux valoriser, harmoniser et synchroniser la formation professionnelle au Cameroun, des instruments juridiques ont été toilettés. L’objectif de ces réformes étant d’assurer à terme et de disposer des mécanismes de financement, afin de fixer des normes d’assurances-qualité. Des textes d’application novateurs, qui font de la formation professionnelle une priorité nationale au Cameroun aujourd’hui.
Plusieurs innovations
La loi revue et corrigée, pourra encourager et même développer les systèmes de formation professionnelle qui permettront aux individus de s’épanouir sur le plan professionnel et personnel, afin de s’intégrer facilement dans le marché du travail. La formation professionnelle ainsi pensée, va permettre d’acquérir des savoirs, des compétences et des habiletés, dans le but d’assurer une main d’œuvre compétente, qui tienne compte des besoins qualitatifs et quantitatifs des employeurs. Une meilleure appropriation de ces textes pourra générer de la part de la politique nationale de l’emploi, trois millions d’emplois à l’horizon 2029.
Selon Alexandre le grand Goucheme, Secrétaire Général des services du gouverneur de la région du Sud : « Nous voulons favoriser l’appropriation du contenu de cette loi par tous les acteurs et les parties prenantes, dans le but de définir les différentes attentes de la part de chaque acteur. Il s’agit à travers les différents organismes, de réussir à les implémenter sur le terrain ».
Il est donc question désormais, d’harmoniser les différents titres et certifications, délivrés par des structures de formation professionnelle et surtout de veiller sur les équivalences pour une meilleure intégration de tous les apprenants dans le monde de l’emploi.
Consty Zang
Laisser un commentaire