Cameroun – Journée internationale de la démocratie : L’alternance en débat ce 15 septembre 2024 à Yaoundé


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  • 16 septembre 2024

Trois Organisations de la société civile (OSC) que sont, Tournons La Page – Cameroun (TLP) ; Dynamique Citoyenne ; et la Centrale Syndicale du Secteur public (CSP) ; ont organisé ce 15 septembre 2024 à Yaoundé – Mvog Ada, une conférence de presse pour commémorer la journée internationale de la démocratie.

Instituée le 7 septembre 2007, suivant la résolution N°62/2007 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la journée internationale de la démocratie est célébrée le 15 septembre de chaque année, avec pour but d’amener les gouvernements à renforcer la démocratie au sein de leurs États.

Cette année, le thème retenu est : « Naviguer dans l’Intelligence Artificielle (IA) pour la gouvernance et l’engagement citoyen ». Un thème axé sur l’importance de l’IA en tant qu’outil de bonne gouvernance. La dite conférence de presse a été une opportunité pour ces 3 OSC, que sont TLP, Dynamique Citoyenne et CSP, de questionner la bonne gouvernance au Cameroun. À cet effet, une déclaration a été lue par l’activiste Jean Marc BIkoko, avec pour but de permettre aux citoyens camerounais non seulement de sortir de l’ignorance, mais aussi de connaitre leur droit et devoir dans le processus électoral, en prélude aux échéances électorales de 2025.

Cette déclaration présentait des axes de réflexions portant particulièrement sur l’alternance démocratique au Cameroun, avec un encrage sur les échéances électorales de 2025. Les acteurs sociopolitiques face à ces prochaines échéances électorales, la problématique de l’alternance au Cameroun, et enfin les reformes nécessaires pour un changement véritable. Il en ressort alors que, ces échéances électorales de 2025 suscitent déjà un vif intérêt sur l’ensemble du territoire national. Et selon la dynamique citoyenne, au regard des 5 dernières élections organisées au Cameroun, aucun résultat n’aurait véritablement été le fruit d’une élection démocratique par la voie des urnes, ceci à cause, précise t-il, de la caporalisation et de la confiscation du système électoral par le régime en place. Une situation qui a fini par créer selon Jean Marc Bikoko, un dégoût et un désintérêt des camerounais vis-à-vis des élections.

Rendu aujourd’hui à 13 mois de ces élections présidentielles prévues autour du mois d’octobre 2025, cette société civile précise que le Cameroun est le théâtre d’une mal gouvernance qui s’observent sur les plans juridique, économique et social. L’inexistence d’un véritable système national de sécurité sociale, la non réalisation des divers programmes et projets prévus par le gouvernement. Et pour ce qui est des élections au Cameroun, depuis 1992, la Dynamique citoyenne rappelle que celles-ci ont toujours été marquées par une domination quasi absolue du RDPC. Autant de phénomènes qui plomberait toutes éventuelle alternance démocratique au Cameroun.

Correspondance particulière.

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