Dans une tribune libre, le Secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (Upc), rend un vibrant hommage au héros national, Abel Kingue, l’un des martyrs de l’indépendance du Cameroun. Lire en exclusivité, l’honorable Robert Bapooh Lipot.
Au moment où certains compatriotes, adeptes de la Prise du « Pouvoir par tous les Moyens », rêvent d’une déstabilisation certaine du Cameroun, alors que les passions l’emportent de plus en plus sur l’Ethique et la Raison, le Parti historique, l’âme immortelle du Peuple Camerounais, se souvenant de la mort d’Abel Kingue, en exil au Caire en Egypte, le 16 juin 1964, invite les populations camerounaises à plus de vigilance et de fermeté quant à la sauvegarde de l’Unité, de l’indivisibilité, de la Paix et de la Prospérité du Cameroun.
Aujourd’hui plus qu’hier, pour l’intérêt Supérieur de notre Nation, chaque citoyen camerounais doit cultiver en lui, l’esprit de tolérance, d’abnégation et de confiance aux institutions républicaines. Nous sommes condamnés à vivre – ensemble. On est ensemble. Il ne faut pas sacrifier cette identité remarquable de notre peuple à l’autel d’une option politique qui mettrait l’accent sur la culture de la haine. Il faut un sursaut d’orgueil, pour attester que le Cameroun est notre bien commun. Ne tombons pas dans le pessimisme-imposé, idéologie de certains leaders de la classe politique Camerounaise. Cette construction apocalyptique de ceux qui veulent s’accaparer des richesses de notre Pays et n’envisagent nullement le développement de notre Nation.
Ce Pays nous appartient et soyons très jaloux de notre souveraineté. Au moment où doit impérativement sonner la cloche de la paix dans notre pays, l’UPC appelle ceux qui ont pris les armes contre les institutions de la République à les déposer et à réintégrer une vie citoyenne au sein de l’Etat. L’option de la sécession n’est pas une forme d’Etat discutable par les camerounais. Il s’agit d’une auto exclusion de la réflexion sur l’avenir de la grande Nation camerounaise. Le Cameroun est un et indivisible. Seul cet absolu peut véritablement fonder un nouvel élan pour la consolidation de notre vivre-ensemble. Plutôt que de penser ethnie, région, village, pensons d’abord République. La diversité ethnique qui caractérise notre pays est une richesse dont l’importance n’est plus à démontrer. Alors, combattons la transformation des ethnies en de multiples miroirs à travers lesquels se construirait un certain « vivre-ensemble ». Nous devons véritablement être ensemble, pour éloigner de notre Nation tous les plans de sa déstabilisation.
Le 07 Octobre 2018, notre Peuple a choisi un homme courageux, Sage, éxpérimenté et qui sait pardonner. Un homme d’Etat patriote, mieux préparé pour sauvegarder et consolider la souveraineté du peuple camerounais. Cet homme, qui est devant la sublime porte de l’histoire de l’humanité et qui rassure le peuple camerounais : c’est le Président Paul Biya. Dès lors, il nous revient de mettre entre parenthèses, des attitudes de défiances tendant à installer un climat d’instabilité permanente dans notre Pays.
L’UPC, le parti historique, l’âme immortelle du peuple camerounais, sait pouvoir compter sur la détermination des dignes descendants des pères fondateurs de cette Nation, que nous avons reçue en legs, afin de faire triompher les vertus de notre attachement à la paix et à l’unité. Notre détermination afférente à la sauvegarde de la dignité du peuple camerounais est indissociable du rejet des ingérences étrangères, quant à la gestion de la souveraineté de notre Nation. Gardons-nous de servir d’instruments, voire de satellites à la déstabilisation du Cameroun. Les défis et enjeux actuels exigent de chaque leader politique de notre pays, une représentation permanente des sacrifices de nos martyrs. En inscrivant notre engagement dans ce sillage, Abel Kingue et tous les autres héros de l’indépendance du Cameroun resteront les guides éternels de l’unité et l’indivisibilité du Cameroun.
Sous ce serment, l’UPC œuvre aujourd’hui pour le rapatriement des restes d’Abel Kingue au Cameroun.
La rédaction centrale
Article précédent
Cameroun – Infrastructures routières : Campo coupée du reste du pays.
Laisser un commentaire