Je voudrais vous dire merci du fond du cœur. Merci pour votre soutien et pour votre affection. Monsieur le Ministre, Directeur Adjoint du Cabinet Civil, je vous prie de bien vouloir transmettre à son Excellence Monsieur Paul Biya, Président de la République, tous mes remerciements aux quels je joins la gratitude de ma famille toute entière. La sollicitude et le soutien Multi-forme dont il nous a gratifié dans cette dur épreuve, afin d’alléger notre peine. Toute ma reconnaissance va aussi à son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, sa solidarité fraternelle me réchauffe le cœur. J’ai une pensée affectueuse pour vous tous ici présents. Certains d’entre vous sont partis du Bénin, mon frère Oswald. De la Côte-d’Ivoire, mon beau frère Yves ; Frédéric ma conseillère, ma charmante grande sœur. De magagascar, mon grand frère ; Merci au Président Ahmad Ahmad. Mon autre grand frère, le Président Constand Onaré. Merci, maman Nicole Zoulou, merci. Du Maroc, mon frère et ami icham. De la Guinée équatoriale, Hermano, le président de la fédération Guinéenne de Football. Pour nous accompagner dans cette épreuve, puisse Dieu notre père, vous bénir et vous ramener chez vous saints et saufs.
Papa, de toi j’ai appris la valeur du travail. Un travail acharné, un travail émancipateur, un travail dont les fruits doivent profiter à la communauté. C’est ce à quoi je consacre mes efforts au quotidien. Travailler, creuser son sillon, avancer sans jamais baisser les yeux devant l’adversité. J’ai appris de toi qu’on ne triche pas. Car dans ce monde, il faut faire ce qui est juste, très juste. Il faut écouter ses principes et sa conscience, mais savoir concéder sans se renier. Pardonner aussi, comme nous l’enseigne les saintes écritures. Papa, je l’ai appris de toi. Je te promet que je ne me detournerai pas du chemin que tu a balisé pour nous tes enfants. Papa, il y a quelques années, j’ai eu ma première discussion avec toi. Tu ne comprenais pas comment je prenais la décision de quitter le Real de Madrid, pour Mayor. Je te demande pardon de t’avoir désobéi. Le jour où tu as été invité au palais, nous étions de retour avec le trophée de la CAN 2000. J’étais le fils le plus heureux et toi le papa le plus fier du Monde, pour ce que j’avais accompli. Le jour où tu m’a remis le trophée de ballon d’or Africain, papa mes yeux brillaient, car tout un stade chantait ton nom. Papa, les morts ne sont pas morts. Je sais que de là où tu es couché, tu vois les honneurs que la plus haute autorité du pays t’a réservé. Qui pouvait l’imaginer. Papa, le moment de la séparation étant arrivé, je voudrais te dire à quel point je suis fier d’être ton fils. Et je voudrais aussi te dire merci pour tout. Au nom de sidonie ; Mado ; Pauline ; David ; Étienne ; Vanessa ; Luc ; Georgette ; tes petits enfants ; et surtout ta charmante épouse, notre maman. Prends place papa, dans les entrailles de cette terre où tu as souhaité passé l’Éternité. Que notre Dieu t’acceuillent dans son royaume. Là-bas,où tu vas, tu retrouveras un de mes grands pères kadji et sa belle fille maman Annie. Je te prie de leur passer mon bonjour. Tu verras aussi Sandra de Happy, qui est passé de l’autre côté. Je te prie de prendre soin d’elle. Veille toujours sur nous papa. Vas et repose en paix.
Merci de m’avoir écouté.
Laisser un commentaire