Cameroun – Polémiques autour de la dette de l’État vis à vis de la Camwater : Voici les clarifications du DG Gervais Bolenga.


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  • 8 septembre 2022

Il y a environ 1 an déjà, la Cameroon Water utilities corporation
(Camwater) a mis sur pied une campagne de recouvrement des arriérés impayés des factures de consommation d’eau potable, de près de 50 milliards de FCFA, jusqu’au deuxième semestre de 2022.

Il s’agit d’une opération qui vise à rétablir une équité au profit des abonnés qui paient régulièrement leurs factures, mais subissent des coupures d’eau intempestives du fait des conséquences des clients mauvais payeurs, parmis lesquels les administrations et les services publics de l’État.

Ainsi donc, le Directeur général de la Camwater, Gervais Bolenga, a adressé le 10 août 2022 une correspondance au ministre des Finances, Louis Paul Motaze.

En effet, le DG de la société en charge de la production
et de la distribution de l’eau potable au Cameroun, revendique des impayés de factures d’eau à l’Etat, allant jusqu’à de 10,3 milliards de FCFA.

Notons que
Camwater est l’une des entreprises
publiques touchées par l’insolvabilité de l’Etat. « En vue d’assurer une meilleure desserte en eau et continuer à couvrir nos charges incompressibles (salaires, produits de traitement, maintenance des stations de production…), j’ai l’honneur de solliciter, sauf meilleure appréciation, le paiement du reliquat des créances de consommations d’eau des administrations publiques des années 2018, 2019, 2020 et 2021 s’élevant à 4.300.000.000 FCFA. En rappel, les créances engagées pour le compte du premier semestre 2022, 6.000.000.000 FCFA notamment, sont aussi en attente de paiement, pour un total d’impayés de 10.300.000.000 FCFA», mentionne le DG dans ce courrier. Par ailleurs, Il note aussi que l’état a apuré 66,2% de sa dette sur Camwater entre 2018 et 2020. Celle-ci s’élevait à 45,633 milliards de FCFA en 2018 et en 2020, elle ne se chiffre plus qu’à 15, 418 milliards de FCFA.

Afin de remédier à ce type de difficultés qui gangrènent le secteur, la Commission technique de réhabilitation des entreprises publiques et parapubliques (CTR) propose d’autres pistes de solutions. « dans l’optique de l’atteinte d’un équilibre financier du secteur, il est nécessaire de finaliser l’étude diagnostique en cours qui permettra de proposer au gouvernement un modèle économique du secteur compatible avec les réalités » annonce la suite de la correspondance.

La rédaction centrale

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