L’ Office du Baccalauréat du Cameroun poursuit sa cabale dans l’organisation des examens officiels session 2021. Après des loupées dans l épreuves d’histoire et géographie au baccalauréat de l’enseignement secondaire général, l’on note encore l’absence des épreuves de certaines matières au probatoire technique.
L’examen du baccalauréat de l’enseignement secondaire général session de 2021 s’est déroulé la semaine dernière dans le calme et la sérénité. Malgré les efforts fournis par les candidats à cet examen, des manquements sur la constitution des épreuves de mathématiques, d’histoire – géographie et éducation à la citoyennété et à la morale pour cette session ont été observés dans la série A particulièrement. En effet, ces épreuves étaient contraires à la nouvelle méthodologie selon l’approche par les compétences pourtant enseigné aux élèves au courant de l’année scolaire.
Les candidats au probatoire technique spécialités F et au brevet de technicien affrontent les épreuves écrites et d’admissibilité depuis le 14 juin 2021. Cet examen qui s’achève ce vendredi, 18 juin, a également rencontré des difficultés dans les matières de français, mathématiques et éducation à la citoyenneté et à la morale. C’est le premier jour de l’examen que les sujets sont arrivés dans certains sous centre. Raison pour laquelle, la première épreuve a débuté à 8h20, au lieu de 8h. En plus, cette épreuve de français débutée avec un retard, n’avait pas toutes les parties qu’une épreuve de français complète devrait avoir.
Concernant d’autres épreuves, il a fallu que certains chefs de centre appellent à l’Office du baccalauréat du Cameroun, pour les recevoir par WhatsApp, afin de les imprimer, de les multiplier et de les mettre à la disposition des candidats. Là c’était pour les spécialités de génie civil bâtiment, industrie de l’habillement, électrotechnique, menuiserie et ébénisterie, construction mécanique automobile.
Face à cette situation, certains candidats invitent les correcteurs à la prise en compte de ces manquements, tout en mettant un accent particulier sur le fond et non sur la forme. D’autres par contre estiment que la reprise de ces épreuves est nécessaire. Les enseignants quand à eux se disent egalement surpris par ces épreuves qui ne répondaient pas pour les unes aux normes prévu par la réglementation en vigueur et transférées par WhatsApp pour d’autres. Voici donc deux années de spectacle au Baccalauréat. L’an passé, il était question des fuites des sujets dans plus de trois matières.
Roméo Kuete
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