De passage dans son stand du Sago, le Directeur général du Port autonome de Kribi, Patrice Melon dresse le bilan de l’institution.
« Je rappelle que le Port autonome de Kribi est une entreprise publique, détenue à 100% par l’État du Cameroun. Et quant on parle de promouvoir l’action du gouvernement, nous comprenons que nous devons être présent. Par ailleurs, le Port autonome de Kribi (PAK), étant une entreprise commerciale, nous sommes également ici au Sago, pour faire la promotion de notre institution, mais également pour faire savoir ce que nous faisons effectivement au Port autonome de Kribi. Il faut dire que nous sommes rendus actuellement à la livraison des travaux d’extension avec la phase 2 du complexe portuaire de Kribi, ce qui permettra de doubler les capacités d’acceuil et de services de cette place portuaire. Notons que la phase 2 du PAK, affiche actuellement un taux d’avancement de 95% et ces travaux devraient être livrés à la fin de l’année 2024. Nous pouvons donc dire que l’un des projets phares du PAK en ce moment, est la mise en place d’une zone industrielle intégrée, qui s’étend sur 1 500 hectares. Là dessus, nous évoluons plutôt bien et nous avons de très bons partenaires. Avec cette zone industrielle opérationnelle, au le Port autonome de Kribi, il sera question de développer toute sortes d’industries, qui auront certainement des impacts socio-économiques, en terme d’emplois notamment. En quelques chiffres, il faut retenir que cette zone industrielle devrait offrir en trois décade, plus de 50 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects, sans compter avec les milliards d’emplois induits qui y seront associés. Il S’agit donc d’un projet important qui va permettre la croissance économique et l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Car, l’étude de faisabilité montre que, après le premier quinquennat, c’est pratiquement 5 points de croissance. Et au bout de 15 ans, nous serons entre 15 et 20 points de croissance. En résumé, voici en bref, ce que représente le Port autonome de Kribi ».
Propos recueillis par Samuel Bondjock.
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