Cameroun – Stop à la Tuberculose en Afrique Francophone : Abona Marlyse de TB People Cameroon porte le combat.
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- 16 juin 2024
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Une des nombreuses Malades guéries de la tuberculose, a décidé de s’engager fermement au sein de l’association TB People, pour l’éradication de cette pandémie d’ici 2030. Elle dit toute sa satisfaction de participer à cette réunion régionale sur la tuberculose, tenue à Yaoundé du 11 au 13 juin 2024.
C’est avec une immense gratitude que je me tiens ici devant cette auguste assemblée, à l’occasion de cette rencontre régionale Afrique francophone, non seulement en tant que personne ayant souffert de la tuberculose, mais aussi en tant que la voix des milliers de femmes qui ont parcouru ce chemin et en sont sorties victorieuses face à la tuberculose. Je suis Marlyse Abona, ancienne patiente atteinte de la tuberculose et à présent membre de l’association TB People Cameroon et de l’association des anciens patients de la tuberculose. Ma présence ici est la preuve que la tuberculose est loin d’être une fatalité. Ainsi, j’aimerai partager brièvement avec vous tous, mon expérience vécue en tant que personne atteinte de la tuberculose. Il y a de cela quelques années, j’ai été diagnostiquée positive d’une infection au Bacille de Koch, bactérie responsable de la Tuberculose. Mon parcours dans la guérison à été pris en charge par le système sanitaire du programme national de lutte contre la tuberculose, établi par le gouvernement camerounais. Le plus difficile à été de surmonter les défis sur le plan émotionnel et social. Entre autres le stigmatisation et la discrimination, mais aussi la dépression quelques fois. Grâce à un bon suivi médical, au soutien des mes proches et de ma famille, j’ai pu venir à bout de cette maladie. Riche de cette expérience, je suis déterminée à venir en aide à toute personne qui serait victime de cette maladie ; et à renforcer la lutte contre la tuberculose ; à travers mon adhésion et mon engagement au sein de l’association TB People Cameroon. TB people à pour mission principale de rassembler le plus grand nombre de personnes pour éradiquer définitivement la tuberculose de notre planète et bénéficie des subventions de CFCS, qui est un mécanisme de financement de la société civile, ce qui lui permet de s’engager dans des plaidoyers de haut niveau et de surmonter les obstacles liés auxvservices de base, mais aussi de surveiller la réponse à la tuberculose, afin que les gouvernements soient responsables des engagements pris dans la Déclaration politique des Nations Unies sur la tuberculose. Nous constatons encore en ce jour des cas manquant, des personnes non diagnostiquées, non prises en charge, selon les mesure d’accompagnement et en violation des droits de l’homme. L’opportunité nous est donc donnée aujourd’hui de mettre en oeuvre des outils novateurs, CRG, qui changent la dynamique et contribue à renforcer les efforts dans la lutte contre la tuberculose. Nos remerciements vont à l’endroit du gouvernement, pour les efforts consentis pour éradiquer et alléger les fardeaux de la maladie et particulièrement au ministère de la santé publique, pour la réduction des coûts catastrophiques. Car, sans cadre normatif, il ne saurait y avoir de responsabilité. Nous lançons néanmoins un appel aux chefs d’États dans l’optique d’un renouvellement de leur solidarité et de leurs engagements pris, lors de la dernière réunion de haut niveau des Nations-unies sur la tuberculose. Et nous plaidons pour l’augmentation des ressources domestiques en faveur de la TB. Nous souhaitons également, fort de notre expérience, être impliqués dans les programmes anti Tuberculeux, afind’apporter notre soutien d’une manière certaine, afin de cerner les contours, pour éradiquer définitivement la tuberculose dans le monde. Nous en avons le pouvoir. Car ensemble, nous pouvons créer un avenir dans lequel chaque patient, ou personne affectée par la tuberculose serait traité avec dignité, respect et encadrement.
Propos recueillis par Samuel Bondjock.
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