En marge de la célébration de la 22ème édition de la Journée internationale de la jeunesse, ce 12 aout 2021, une table ronde sur l’alimentation et l’agriculture a été organisé au Centre d’information des Nation Unies à Yaoundé.
Toujours sous le thème : « Transformer les bons systèmes : l’innovation des jeunes pour la santé humaine et planétaire », le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique entend booster davantage les capacités d’innovation des jeunes dans le domaine de la transformation des systèmes alimentaires et agricoles, au service de la santé humaine, d’où l’animation de cette table ronde, autour de plusieurs organisations des jeunes, parmi lesquelles le Conseil national de la jeunesse (Cnjc), sous l’encadrement des experts de l’UNFPA.
Il était question de collecter les contributions des leaders jeunes, sur les bonnes pratiques agricoles, pour une meilleure alimentation de la population. Ainsi, le responsables de la communication du Cnjc, Aldin Ngantchou, a demandé aux jeunes de ses rapprocher des services d’information du Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique, notamment la plateforme Youth Connekt, pour toutes préoccupation en la matière.
C’est dans cette perspective que Michelle Atangana pense que, les facteurs climatiques « sont une cause de la faim dans le monde ». Un point de vue largement partagé par Laurelle Ndonfack, qui inscrit cette analyse dans la vision du développement durable. Joseph Nwack, président de l’association culturelle d’éducation pour la protection de la nature et l’écotourisme (ACEPNE), pense qu’il faut lutter contre le gaspillage alimentaire. Car, la croissance de la population mondiale est un élément qui devrait permettre de mettre en place une gestion optimale des ressources. D’où la nécessité de valoriser et de promouvoir les produits locaux, en tenant compte des circuits de production et de transformation, en fonction des caractéristiques et des spécificités de chaque région.
Selon la représentante de l’association Afriyan, il faut contextualiser la gestion de l’agriculture avec la nature des terres, parlant ainsi de la mise à disposition des terres pour permettre aux jeunes de mieux s’impliquer dans les activités agricoles. L’expert, Mbea Mbea, de l’UNFPA, insiste sur la nécessité de promouvoir les chaines de valeurs dans le domaine agricole. Pour Laurielle Dongmo : « Il faut protéger les agriculteurs et faire en sorte que les jeunes n’aient pas faim, afin d’être plus dynamique ». Dominique Nanga, pense qu’il est important de réfléchir sur comment faire pour encourager les jeunes dans l’agriculture. Elle suggère ainsi l’organisation des salons de l’entrepreneuriat en faveur des jeunes.
Claire Ohandja, responsable d’une association qui produit des serviettes hygiéniques, se demande comment vulgariser l’information en fonction des contextes et des milieux géographiques, jusqu’à toucher le destinataire final. En cette occasion, le jeune leader de l’association Menstru’Action, Ornella Nzouegou, en a profité pour présenter la serviette hygiénique à base de maïs et de fibre de bananiers. Selon elle, il faut promouvoir le bio pour améliorer la santé de la femme et de la jeune fille.
Au terme de cette profonde réflexion, il a été recommandé que beaucoup plus de facilités soient accordées aux jeunes, pour un meileur développement de leurs innovations.
Samuel Bondjock
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