Une cinquantaine des communicateurs de l’information environnementale en Afrique centrale (Receiac), provenant des 15 pays membres de la Commission des forêts du bassin du Congo (Comifac), est en conclave du 26 au 30 juillet 2021 à Brazzaville au Congo, afin de peaufiner une nouvelle stratégie de communication pour leur organisation.
Dans l’optique de mieux faire entendre la voix des pays d’Afrique central dans le domaine de la préservation de leurs écosystèmes forestiers et écologiques, lors des grands sommets sur la nature et le climat, prévus dans les mois à venir, le réseau des communicateurs de l’information environnementale en Afrique Centrale, en collaboration avec la coopération Allemande (GIZ) et la Commission des forêts d’Afrique Centrale (Comifac), a entamé ce 26 juillet 2021, dans la capitale politique du Congo à Brazzaville, une série de réflexions de cinq jours, pour l’évaluation et l’adoption d’une nouvelle stratégie de communication, permettant de présenter efficacement les besoins réels des peuples et populations des pays du bassin du Congo.
Il s’agit premièrement du Congrès mondial UICN pour la nature, et de la Cop 15 sur la biodiversité, qui se tiendra à Marseille, en France, du 4 au 8 septembre 2021, suivi du symposium mondial sur le climat, prévu en novembre de cette année, à Glasgow en Ecosse. L’ordre du jour de ces assises planétaire portera notamment sur la gestion durable des forêts d’Afrique Centrale, l’intérêt transversal dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation de l’environnement.
Au regard de l’importance de ces agendas internationaux, la commission des forêts du bassin du Congo, via la contribution de son réseau des communicateurs, devra saisir cette opportunité mondiale, pour sensibiliser davantage l’opinion, sur sa vision, sa démarche et surtout sur les intérêts des pays d’Afrique Centrale, dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation de la biodiversité mondiale. Afin que, les partenaires internationaux puissent désormais tenir compte des propositions des pays membres du bassin du Congo, basées sur les réalités locales. D’où l’objet de la rencontre de Brazzaville, ouverte ce 26 juillet, par le ministre congolais de l’environnement et du développement durable.
A cet effet, il est important de souligner que, la Commission des forêts du bassin du Congo est la principale institution chargée de l’orientation et de la coordination des actions et initiatives Sous régionales, dans la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale. Les 15 Pays membres sont, le Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao-Tomé-Et-Principe, et le Tchad. Compte tenu de l’expertise mondiale avérée de ce réseau des communicateurs, réunis au sein du Receiac, les recommandations et résolutions finales restent fortement attendues.
Samuel Bondjock
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