Non à l’UPCisation poussièreuse du Syndicat national des journalistes du Cameroun, orchestrée par les « ouailles » du président définitivement sorti Denis Nkwebo.
Alors qu’on la croyait dans ses attributs chimériques de Secrétaire générale du l’Union des populations du Cameroun, de la nième tendance certainement, depuis son congrès foireux de Badenkop, organisé le 10 septembre 2021, la sexagénaire Henriette Ekwé Ebongo, de son vrai nom, car née en 1949, se retrouve plutôt sur les sentiers battus du congrès illégal du SNJC à Douala, le 25 juin 2022, aux côtés de ses camarades politiques, Denis Nkwebo, Hilaire Hamekoue et Charles Ngarfongang, pour ne citer que ceux-là.
Dans cette filouterie à l’Hollywoodienne, et sous l’emprise somnambulique des espèces sonnantes et trébuchantes, apprendra-t-on de sources bien introduites, des décisions cavalières qui ne figuraient pourtant pas dans l’ordre du jour du ce congrès illégal de Douala, ont été imposées aux congressistes, sans débats préalables dans le fond des motifs évoqués. Et ceci, malgré les contestations sévères de certains congressistes en salle ce fameux 25 juin 2022 dans un Hôtel de la cité économique du Cameroun.
C’est ainsi que, sans aucune convocation, ni notification préalable, j’apprends à travers les réseaux sociaux que j’ai été exclu définitivement lors de ce congrès illégal de Douala par une note signée de Henriette EKWE. Mon Dieu ! Laissez-moi rire, pour en pleurer véritablement sur la misérabilité de ces commanditaires, se prévalent d’être des leaders syndicaux, en mal de notoriété, d’étoffe, de personnalité et même de charisme, pour affronter à coup d’arguments leurs potentiels concurrents de demain. Du coup, les redoutables camarades, leaders syndicaux des sections régionales, Samuel Bondjock, Thierry Eba et Joseph Olinga, jugés comme étant de futurs adversaires, sont des hommes à abattre à tous les prix. Ils sont donc exclus au forceps du SNJC, en violation flagrante des dispositions statutaires.
Dans ce feuilleton propre aux pratiques de balkanisation et d’émiettement utilisées contre l’UPC, aujourd’hui en lambeau, à cause de ces figures totémiques de la triste épopée politique du Cameroun, la question lancinante que se pose tous les vrais membres du SNJC, en règle de leurs cotisations syndicales, est celle de savoir qu’elle est encore la fonction statutaire de Henriette Ekwe au sein du SNJC, au point de s’arroger le pouvoir de signer l’exclusion des responsables syndicaux ? En se référant même de surcroit aux articles 45 ; 46 et 48 qui n’existent pourtant pas dans le règlement intérieur du SNJC adopté le 10 février 2019 à Douala. Ledit règlement intérieur s’arrêtant à l’article 43. Comme pour dire qu’il n’y a pas de crime parfait, surtout contre les disciples de la vérité et des combattants de l’émancipation des organisations.
Permettez-moi donc très modestement de donner une leçon inaugurale de droit syndical à notre chère mémé national et combattante politique invétérée de la première heure, Henriette Ekwe, aujourd’hui amortie par le poids de l’âge. L’article 40 du règlement intérieur du SNJC dispose que : «…. L’avertissement est prononcé par le BEN (Bureau exécutif national), sur proposition de la section. Le blâme et la suspension qui ne peuvent excéder 6 mois, sont prononcés par le BEN, sur rapport de la section après audition de l’intéressé. La déchéance des fonctions, l’exclusion temporaire, comme la radiation, seront soumises à l’appréciation du Comité de coordination syndicale. Il est donné cependant la possibilité, au membre faisant l’objet d’une radiation, de faire appel de cette décision devant le congrès ». Henriette Ekwe est-elle membre d’un comité de coordination syndicale, ou alors d’un comité de discipline au sein du SNJC ?
Au regard de ces éclairages statutaires, incontestés et incontestables, comment peut-on prétendre exclure définitivement des responsables syndicaux des Sections SNJC, sans jamais leur avoir adressé des demandes d’explications ? Sans jamais les avoir traduits devant un conseil de discipline syndical, ni devant un comité de coordination syndicale ? Sans jamais leur avoir adressé en aucun jour et en aucune circonstance, des sanctions inférieures, comme les avertissements, les blâmes, les suspensions de fonction, les déchéances de fonction, ou encore les exclusions temporaires, prévus par l’article 38 des statuts du SNJC ?
Comment peut-on prétendre exclure des membres, responsables de sections SNJC, qui ne sont même pas présents à ce congrès illégal de Douala, donc par conséquence, ne peuvent même pas se défendre devant l’assemblée, comme le prévoit l’alinéa b de l’article 3 du règlement intérieur du SNJC ? Voilà donc ce qu’est devenu le « SNJC-MANIDEMISTE ». Des pratiques UPCistes d’un autre genre, que des politiciens du dimanche imposent dans un syndicat des travailleurs, qui plus est un syndicat des journalistes, dans lequel se trouve la crème de ce pays. Bon Dieu ! quelle bassesse ! heureusement, le ridicule ne tue pas, surtout lorsque des intérêts égoïstes s’y mêlent.
Je pense honnêtement que, lorsque nous avons encore un tout petit peu le sens de l’honneur et de la dignité, et que nous prétendions ne pas être des adultes pubères, nous devons pouvoir nous regarder de temps en temps dans un miroir, même si notre faciès nous semble répugnant, au regard de nos égarements quotidiens. Et mêler notre icone du journalisme, Henriette Ekwe, dans cette gadoue est une insulte et un mépris inacceptable pour ce qu’elle représente pour la mémoire collective.
Moi, Samuel Bondjock, Secrétaire à la communication et aux alertes du bureau de la section SNJC Centre, à jour de mes cotisations syndicales, et disposant de ma carte de membre du SNJC, ainsi que de ma carte de la Fédération internationale de journalistes (FIJ), je réitère que cette prétendue rumeur sur mon exclusion du SNJC, qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, est de nul et de nul effet. Il s’agit pour moi d’un non évènement. Je reste et je demeure membre actif du Syndicat national des journalistes du Cameroun, au sens de l’article 1er du règlement intérieur ; et de l’alinéa 1 de l’article 7 des statuts du SNJC, en attendant que les commanditaires de cette vacuité intellectuelle et juridique, apprennent désormais à respecter et à faire respecter les textes de notre organisation.
Vivement que le nouveau bureau national issu malheureusement de ce congrès illégal de Douala, qui se présente déjà comme un bureau national du consensus et de l’ouverture démocratique, dirigé par une femme, elle-même patronne d’une agence de communication, c’est-à-dire qu’elle n’exerce plus le journalisme depuis belle lurette, puisse œuvrer efficacement pour l’apaisement, le dialogue inclusif, la réconciliation et le colmatage de toutes ces multiples plaies baillantes que le président définitivement sorti Denis Nkwebo a créée au sein du SNJC. En tout cas, on jugera le maçon au pied du mur, en attendant le dénouement des affaires pendantes devant le Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Quant à nous les libres penseurs, nous continuerons à faire notre travail de sentinelle et de lanceur d’alerte, pour l’édification d’un Cameroun meilleur, qui protège et qui libère les énergies.
Cordialement votre,
Fait à Yaoundé, le 29 juin 2022.
Le camarade Samuel Bondjock
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