Commémorant cette douloureuse circonstance, d’il y a 5 ans, le Chef supérieur Bangangté, Sa Majesté Nji Monluh Seidou Pokam, en union de cœur avec le Roi des Bangoulap, SM. Jean Yonkeu, se joignent la Reine des Reines-mères, la Menchiagrup, Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs ministre de l’Habitat et du développement urbain, pour élever leurs prières et leurs supplications vers le très haut, afin qu’il accorde un repos plus que paisible à l’âme de sa servante Mafeu Ketcha Wamen Pauline.
En effet, maman Ketcha Wamen Pauline, génitrice de l’actuel ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, aura œuvré, toute sa vie durant, à soutenir et à encadrer des milliers d’enfants orphelins et démunis, à travers le département du Ndé en particulier, et du Cameroun en général. Au point d’en créer une Fondation. La Fondation Wamen Pauline et Ketcha le valeureux, reprise après son décès par sa fille, Célestine Ketcha Courtès, grâce à qui, plusieurs jeunes du département de la noblesse, de la dignité et de l’élégance, retrouvent le chemin de l’école, avec des prises en charges totales, du primaire jusqu’au supérieur, en passant par le secondaire. Aujourd’hui, étudiants dans des universités et grandes écoles de Yaoundé, Douala, Dschang, Ngaoundéré, Maroua, où encore Ebolowa, certains de ces orphelins rendront un vibrant hommage, le 14 février prochain, à la mémoire de leur bienfaitrice, qui continue à veiller sur eux de nuit comme de jour, par l’entremise de sa fille, la Reine-mère, la Menchiagrup, maman Célestine Ketcha Courtès, qui a bien su prendre la relève.
On l’a d’ailleurs vu en œuvre lors de la rentrée scolaire 2020-2021, avec la distribution des fournitures scolaires, puis pendant les fêtes de fin d’année, redonnant le sourire aux enfants des écoles des quatre arrondissements du Ndé. Car, pour Célestine Ketcha Courtès, la générosité sans frontières de sa défunte maman, ne s’éteindra jamais, tant que le Dieu tout puissant continuera à venir le travail de cette famille. A travers de culte du dimanche 14 février 2021, en présence des Rois Bangangté et Bangoulap, sans compter avec les autres notabilités traditionnelles, amis et connaissances, il sera question de pérenniser cet héritage, qu’est le partage et l’amour du prochain. Car ici sur terre, comme le disait le psalmiste, vanité de vanité, tout es vanité et poursuite du vent. Surtout que, nul ne sait ni le jour ni l’heure, où le fils de l’homme viendra.
Samuel Bondjock
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