Cameroun – Lutte contre le chômage des jeunes : Honorable Judith Sama Yeba oeuvre pour l’entrepreneuriat des jeunes à Yaoundé.
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- 12 décembre 2021
Le samedi 11 décembre 2021, a débuté au siège de la Dynamique Mondiale des Jeunes (DMJ) de Mendong à Yaoundé, une formation sur l’entrepreneuriat jeune, offerte par l’honorable Judith Sama Yeba, qui est par ailleurs présidente de l’association Women Entrepreneurship Cameroun.
De concert avec l’association Youth Ticket For Social Impact, environ 100 jeunes, dont 70% de femmes, ont répondu présents à cette offre de formation gratuite sur l’entrepreneuriat, offerte par Madame Sama, député à l’Assemblée nationale. Il s’agit d’une formation trpratique, allant du 11 au 12 décembre 2021, et qui porte essentiellement sur le montage des business plans et la recherche des financements.
Celle-ci a pour but de capacités les jeunes, afin de s’auto-employer. Selon l’honorable, « La mise sur pieds d’une telle formation, en appuie avec ses partenaires techniques et financiers, est motivée par des constats selon lesquels, la fonction publique ne peut pas employer tous les jeunes du Cameroun, par conséquent, le problème de chômage est une forte réalité quotidienne. Les jeunes ont des très bonnes idées de projets, avec par contre beaucoup d’opportunités dont ils n’ont pas suffisamment connaissance. Dans cet environnement hostile, les femmes s’intéressent peu à l’entrepreneuriat. Grâce à cette formation, nous voulons capaciter les jeunes en général et les filles en particulier, afin que ceux-ci puissent mettre sur pieds leurs propres projets, afin de s’auto-employer, et de créer eux-mêmes des emplois pour les autres jeunes.
C’est également un moyen pour soutenir la jeune fille, qui, avec ou sans mari, que celle-ci soit capable de tenir son foyer, de prendre soin de ses enfants, pour qu’ils ne manquent de rien ».
Pour Théophile Nzeuleu, promoteur de l’association Youth Ticket For Social Impact : « cette formation n’a rien de théorique, elle est très pratique, car les participants implémenteront directement les informations reçues dans leurs idées de projets. La plupart des jeunes ont des idées de projets et veulent entreprendre, mais sont généralement bloqués par le fait de penser qu’il leurs faut beaucoup d’argent et d’énormes financements pour commencer une affaire. Et pourtant, il y’a des projets qui peuvent être démarré sans avoir nécessairement de grands financements. Il y a des bourses de financements qui existent pour les jeunes, mais dont ceux-ci n’ont pas l’information.
Cette formation avait également pour but de leur donner des astuces pour rédiger un projet, pou rechercher des financements stables et fiables ».
Au terme de cette formation, les participants seront suivis au moyen d’une plateforme d’échange numérique, afin que l’objectif de la formation soit atteint, et que les jeunes puissent effectivement démarrer leurs activités.
Selon le porte parole de l’association Women Entrepreneurship Cameroun, Clovis Sama : « Nous voulons que les femmes s’intéressent davantage à l’entrepreneuriat. Qu’elles se détournent de la recherche de l’emploi salarié et du statut de ménagère. Car si la femme arrive à gérer son foyer, alors nous pensons qu’elle a le meilleur profil pour se lancer et réussir dans l’entrepreneuriat. Nous sommes donc très content de constater cette présence majoritaire de la gente féminine à cette formation ».
Au-delà du genre, la formation était ouverte à tous les jeunes. Chacun y est venu avec sa motivation. Amadou Ousmanou, élève en classe de terminale A4, au Lycée de Tsinga, a participé à cette formation dans le but de savoir comment monter son projet d’affaire, car il aimerait se lancer dans le commerce, tout en poursuivant ses études. Il rêve de s’auto-employer en créant sa propre entreprise.
Maïro Daouda, commerçante dans le secteur du textile et du cosmétique à Yaoundé, à travers cette formation, attend le développement de ses compétences, et avoir des capacité pour mieux structurer son activité.
Au terme de cette formation, les participants ont recu des attestations de participation, ainsi que des supports de travail, afin de mieux les outiller.
Rosine Yémélé
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