Du 13 au 21 décembre 2021 à Yaoundé, sous la présidence du Secrétaire général, Pr Mathurin Nna, le personnel du ministère de l’habitat et du développement urbain (Minhdu), participe à la un séminaire de formation sur la sécurité incendie pour une meilleure protection des bâtiments en général.
Conformément aux articles 3 et 4 du décret N°2018/1969/PM du 15 mars 2018 fixant les règles de base de sécurité incendie dans les bâtiments au Cameroun, le Premier ministre, prescrit la mise en place des éléments spécifiques de base de sécurité incendie, dans tous les établissements recevant du public, dans les immeubles de grande hauteur, dans tous des bâtiments industriels, bâtiments à usage d’habitation, bâtiments situés dans les zones à risque, ainsi que dans tout autre bâtiment en général. Et ceci, dès leurs conceptions par des professionnels de l’habitat, que sont les architectes, urbanistes et ingénieurs, en passant par leurs constructions, jusqu’à leurs exploitations par les propriétaires et les usagers.
C’est fort de ces hautes instructions du Chef du gouvernement que, madame le ministre de l’habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, a initié ce séminaire de formation et de renforcement des capacités d’une vingtaine de personnels cadres des services centraux et déconcentrés de son département ministériel, de concert avec le cabinet d’études et de contrôle, Enfydden Incendie expertise leader, qui dispose d’un agrément de formation N°171/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACO du 3 avril 2020.
Durant une semaine pratiquement, les personnels cadres du Minhdu ont été outillés sur les diverses techniques de sauvetage (alarme, alerte, détection d’un incendie et des fumées…), d’évacuation, de désenfumage, d’éclairage de secours, de compartimentage, ou encore de lutte contre la propagation de l’incendie. Avec un accent particulier sur les nouvelles règles de construction des bâtiments et logements, en intégrant directement ces éléments de sécurité incendie.
Pour les participants, Bibiane Bessala, Charlotte Awana Eteme, Isidore Nzilam Nkuinda, Maurice Djinaki, et Delphine Pene Nguele, pour ne citer que ceux-là, cette formationen sécurité incendie arrive à point nommé, surtout avec la mise en service des logements sociaux d’Olembé à Yaoundé, de Mbanga-Bakoko à Douala, et très bientôt, des autres logements du Planut dans les capitales régionales, nous avons été grandement édifiés.
Vivement que ce type de formation soit permanente et s’étende dans les autres administrations, afin d’assurer une meilleure maintenance des édifices publics, privés et de l’habitat au Cameroun.
Samuel Bondjock
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