Sous la présidence du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Hele Pierre, il se tient ce 3 juillet 2023 dans la ville de SOA, la deuxième session du comité de pilotage du programme à Impact pour la gestion intégrée des paysages forestiers du Cameroun dans le bassin du Congo (Projet FEM-7), en présence des partenaires au développement, à l’instar de WWF.
Relativement à l’importance de cette session, le ministre Hele Pierre précisé que : « Nous sommes rendus à la deuxième session du comité de pilotage. La première ayant eu lieu en 2022, date du début de la mise en place du projet FEM-7. Maintenant, il est question de faire l’évaluation de tout ce qui a été fait sur la période 2022-2023. Donc l’intérêt de cette session est d’apprécier le chemin parcouru. Est-ce qu’il ya eu des difficultés ? Qu’est-ce qu’il faut faire pour mûrir nos actions précédentes ? Je pense pour ma part que nous devons absolument faire tout le nécessaire. Ainsi, toute action doit être évaluée, afin de savoir si nous avons rencontrés des difficultés. Voir comment nous pouvons améliorer notre plan d’action. Dans ce sens, je pense que nous avons adopté la bonne démarche.
Comme vous le savez déjà, il est question ici de la mise en place d’un projet relatif à un programme qui a un impact direct sur la population, sur la biodiversité et sur la gestion intégrée des paysages forestiers. Car le Bassin de Congo, qui est une zone planète terre, revêt une importance à l’échelle mondiale. Sur le plan du changement climatique par exemple, nous savons que le bassin du Congo constitue le deuxième poumon mondial en terme de puits de carbone. Donc cette session est vraiment importante. Et tous les projets y afférents nous interpellent sur la mise en place des 3 piliers de la convention sur la biodiversité. Il s’agit de savoir comment protéger, ou conserver la biodiversité. Comment lutter contre la dégradation et la déforestation pour que nous conservions nos forêts. Comment assurer une conservation durable de nos forêts. C’est à dire comment exploiter les forêts pour nos besoins, en faisant des efforts en parallèle pour compenser tout ce qui sort de ces forêts. À côté, nous avons pour ce programme un projet RED+, dont la vision est de réduire non seulement les émissions des gaz à effet de serre, provoquées par la déforestation et la dégradation, mais aussi d’augmenter la réserve de stock de carbone, tout en faisant du reboisement. Pour ainsi dire, il nous revient de gérer et consommer les produits de nos forêts, sans oublier de préserver les intérêts des générations futures et actuelles. C’est assez simple : Il ne faut pas tout ravager. Et enfin, il faut penser à la population.
Les biens faits de la biodiversité doivent profiter à tout le monde. Pas seulement aux occidentaux, aux pays développés qui viennent récolter nos produits pour leur seul bénéfice. Mais qu’en qualité d’autochtones, nous qui sommes au sein de ce bassin du Congo, que nous puissions en même temps partager avec eux les avantages tirés de l’exportation des ressources forestières de chez nous. Ce qu’il y a lieu de faire c’est la mise sur pied de 3 piliers concrets sur cette convention, que sont la conservation, le développement durable, et bien évidemment, le partage des avantages tirés de l’exploitation de nos forêts. En résumé cette rencontre est très important au regard des enjeux majeurs du bassin de Congo ».
Samuel Bondjock
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